Des formations pour découvrir l’apiculture

Des apiculteurs en formation en Nouvelle-Calédonie
Deux jours pour apprendre les bases de l’apiculture et les tâches réalisées par les professionnels du miel. C’est l’objectif porté par un rucher de Païta. Ce week-end, ils ont dispensé leur dernière formation d’initiation de l’année, avant la trêve de la saison fraîche.
Exercice grandeur nature, du côté du rucher Natcha à Païta. Les apprentis apiculteurs retirent les cadres remplis d’abeilles du corps de la ruche, pour en observer le dépôt de miel. Au sein d’une seule ruche, ce sont près de 80 000 abeilles dont une reine qui peuvent graviter. L’occasion pour certains participants, novices en la matière, de découvrir les secrets du métier.
L’objectif de Rodrigue, l’un des stagiaires, c’est de « pouvoir développer l’apiculture en tribu, élever les abeilles, la récolte… c’est juste pour pouvoir mettre dans le verger pour polliniser les vergers en tribu. Pouvoir faire nous-mêmes ».
Pour Estelle, « c’est toujours sympa de créer son propre miel et de pouvoir l’offrir après à des amis, à la famille ».  
 
Au sein de ce rucher professionnel, 150 colonies sont élevées, dont 50 à 60 sont en production sur l’année. Au total, ce sont entre trois et six tonnes qui peuvent y être produites selon les récoltes. Autres activités développées par les spécialistes : la production d’essaims et l’élevage de reines. 
 

Deux jours de formation

De la composition d’une ruche à la vie dans la colonie, en passant par la production de miel… tous les aspects du métier y sont décortiqués, durant deux jours. 
« C’est plutôt une découverte sur deux jours. On leur montre tous les aspects de l’apiculture, donc ils vont tout faire, mais ils vont survoler » explique André Saligné, apiculteur. « Après, il faut compléter par d’autres formations complémentaires ». 
Les Précisions de Séverine Mauberret, propriétaire du rucher Natcha 

Apiculture Interview Mauberret


Coût total de la formation : 12 500 francs CFP par personne. Les prochaines seront à nouveau dispensées par les propriétaires du rucher dès le mois d’octobre prochain. Une initiative qui pourrait susciter des vocations, car si les miels calédoniens sont reconnus pour leur qualité, le territoire n’est pas encore autosuffisant en matière de production de miel.

Le reportage d'Alix Madec :

Formations Apiculture Païta