Tout a commencé vers 13h30 lorsqu'une fuite de fioul est détectée à Doniambo. Selon les premiers éléments, la fuite se déverse dans un caniveau d’évacuation d’eau connecté au canal sud. D'après un communiqué de la SLN, "immédiatement, les services opérationnels et le département environnement effectuent le diagnostic de la situation pour arrêter la fuite et en circonscrire les effets."
La cellule de gestion du Plan d’Opérations Interne (POI) est déclenchée par les équipes. Objectif : circonscrire la fuite à sa source et éviter la propagation dans l’environnement.
Intervention des camions de pompage
Toujours selon la SLN, à 13h45, la conduite en question est isolée, les équipes entament sa réparation. Peu de temps après, un troisième barrage, en plus des deux permanents, est mis en place pour tenter de retenir les résidus. Les camions démarrent finalement le pompage vers 15h15 "pour assurer l’aspiration de la matière retenue au niveau des barrages de rétention."
Une fuite de quelques litres de fioul dans l'environnement
Suite à cela, une légère irisation est relevée en sortie du dernier barrage. Une inspection au niveau de l’Anse Uaré est donc déployée. Finalement, le Plan d'Urgence Maritime (PUM) est déclenché à 17 heures dans "l'hypothèse où la quantité de matière qui passerait les 3 barrages nécessiterait l'intervention de moyens externes."
La SLN estime à ce stade "qu’une fuite limitée, de quelques litres de fioul, s’échappe dans l’environnement." Une enquête interne sur l'incident est en cours, elle doit prendre fin le 12 mai prochain.