Et, si cette année, déguster une galette des rois vous faisait gagner bien plus qu’une fève en porcelaine ? A Nouméa, une boulangerie-pâtisserie se lance dans une véritable loterie. A la clé : un chèque bien enrobé. "Deux pièces en argent ont été dissimulées dans les galettes, indique Frédéric, le gérant de l’établissement. Il y en a une du 1er au 15 et une autre du 16 au 31, avec 500 000 F à la clé pour chaque pièce trouvée en argent."
Une astuce commerciale qui paye puisque cette boutique vend plus de 3 000 galettes chaque mois de janvier. Un moyen également de fidéliser et de récompenser une clientèle toujours avide de produits authentiques.
Une véritable pièce d'or
A Koné, Tony a lui aussi joué la carte de l’originalité, mais surtout de la tradition en insérant une véritable pièce d’or. "L’idée m’est venue l’année dernière déjà d’insérer une pièce en or comme le voulait la tradition, explique-t-il. Si ma mémoire est bonne, ça datait de l’époque napoléonienne et ça s’est arrêté à peu près à partir de la Première Guerre mondiale. On remplaçait les fèves par une pièce d’or : une pièce de 10 francs ou de 20 francs de cette époque. J’ai saisi l’opportunité quand une personne a fait le déplacement entre la Métropole et la Calédonie. Elle m’a trouvé une pièce de 10 francs authentique de l’époque napoléonienne chez un antiquaire."
Entre une pièce d’époque d’une valeur de 25 000 francs et un chèque de 500 000 francs, autant dire que la pression est grande pour celui ou celle qui distribuera les parts de la galette.
Le reportage de Dave Waheo-Hnasson et Carawiane Carawiane :
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