Si le "palu" est présent toute l'année au Vanuatu, le pays connaît en ce moment une importante épidémie. Au 16 juillet, 576 cas confirmés de malaria, comme on dit en anglais, étaient recensés par les autorités. Soit 75 % de plus que pour toute l’année 2021. Les îles de Santo, Malikolo, Epi et Vanua Lava sont notamment touchées. Mais sans décès - il n'y en a plus eu de signalé depuis 2011.
Fièvre, frissons, grosse fatigue...
Or, notre plus proche voisin vient de rouvrir ses frontières après la longue fermeture destinée à prévenir la pandémie de Covid-19. Dans ce contexte, les autorités sanitaires calédoniennes lancent un appel "à la plus grande vigilance". Les voyageurs qui en reviennent "doivent consulter au plus vite un médecin" s'ils présentent de la fièvre, des frissons, des maux de tête et une fatigue intense (plus d’informations au 24 37 18).
Dans quelques pays du Pacifique
Le paludisme, c'est cette maladie due à un parasite transporté et transmis à l’homme par un moustique qui pique la nuit, l’anophèle (détails dans cette fiche accessible sur le site de la DASS-NC). Une réalité avec laquelle il faut composer dans de nombreux pays de l’hémisphère Sud. Pour le Pacifique, il s’agit de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, des Îles Salomon et donc du Vanuatu. Beaucoup de Calédoniens le savent, vu que le comprimé de quinine dans les bagages était autrefois un must.