Changement de cap ? Depuis un mois, la gare maritime de Nouméa est gérée par la Chambre de commerce et d'industrie. Cet après-midi, la CCI évoquait son plan d'actions pour dynamiser une porte d'entrée stratégique dans le très prometteur marché des croisiéristes.
C'est un beau bébé que la Chambre de commerce et d'industrie a pris en mains le mois dernier : depuis le 1er mars, la CCI gère la gare maritime de Nouméa et ses abords.
Ce lundi après-midi, elle a évoqué ses projets pour ouvrir plus grand cette porte d'entrée sur la Calédonie, jusqu'alors prise en charge par le Port autonome.
Actions annoncées : revoir la signalétique, réorganiser les flux de passagers et réaménager certains espaces. Réhabiliter les infrastructures et améliorer la propreté. Ouvrir un comptoir d’accueil. Déployer des agents pour accueillir et orienter les passagers, mais aussi coordonner les acteurs de la gare maritime. Ou encore un service de réclamations.
Sauf qu’on ne le répète que trop souvent : ce marché en croissance ne donne pas tous ses fruits à Nouméa. Un croisiériste y débourse en moyenne 4242 F. Trois fois moins que la moyenne mondiale, d’environ 15 000 FCFP. Autre exemple : l’escale nouméenne a été classée au 43e rang sur 56 par les clients de la compagnie Carnival Australia. Lifou et l’île des Pins ont, elles, accédé au top 10 de ce classement.
Elle n’est pas la seule à miser sur le secteur. Les commerces et les acteurs économiques s’organisent depuis plusieurs mois pour occuper le terrain à la gare maritime et autour. La ville de Nouméa compte concrétiser dans un an son grand projet de Quai Ferry. Et plus largement, le Port autonome a prévu de créer d’ici 2024 un terminal dédié à la croisière sur le quai de la Grande rade. Histoire que les précieux croisiéristes n’arrivent plus entre deux haies de conteneurs.
Un sujet à retrouver dans nos prochains journaux.
Ce lundi après-midi, elle a évoqué ses projets pour ouvrir plus grand cette porte d'entrée sur la Calédonie, jusqu'alors prise en charge par le Port autonome.
Actions annoncées : revoir la signalétique, réorganiser les flux de passagers et réaménager certains espaces. Réhabiliter les infrastructures et améliorer la propreté. Ouvrir un comptoir d’accueil. Déployer des agents pour accueillir et orienter les passagers, mais aussi coordonner les acteurs de la gare maritime. Ou encore un service de réclamations.
Nouméa deuxième port de croisière
Un petit chiffre donne une idée des enjeux, qui sont très gros. En 2016, 509 463 croisiéristes ont accosté sur le Caillou, qui a connu 500 escales. Il y a quinze ans, on en décomptait un peu plus de 81 000, pour 151 touchers. Au passage, la capitale calédonienne est devenue le deuxième port de France pour l’accueil des croisiéristes, juste après Marseille.Sauf qu’on ne le répète que trop souvent : ce marché en croissance ne donne pas tous ses fruits à Nouméa. Un croisiériste y débourse en moyenne 4242 F. Trois fois moins que la moyenne mondiale, d’environ 15 000 FCFP. Autre exemple : l’escale nouméenne a été classée au 43e rang sur 56 par les clients de la compagnie Carnival Australia. Lifou et l’île des Pins ont, elles, accédé au top 10 de ce classement.
Branle-bas de combat
« Il apparait donc urgent de développer et structurer l'accueil réservé aux croisiéristes à Nouméa afin de mieux les satisfaire et de répondre à leurs attentes », estime la CCI, qui présente le développement du tourisme de croisière comme une de ses priorités.Elle n’est pas la seule à miser sur le secteur. Les commerces et les acteurs économiques s’organisent depuis plusieurs mois pour occuper le terrain à la gare maritime et autour. La ville de Nouméa compte concrétiser dans un an son grand projet de Quai Ferry. Et plus largement, le Port autonome a prévu de créer d’ici 2024 un terminal dédié à la croisière sur le quai de la Grande rade. Histoire que les précieux croisiéristes n’arrivent plus entre deux haies de conteneurs.
Un sujet à retrouver dans nos prochains journaux.