Le cours moyen du nickel à la Bourse des métaux de Londres (LME) a été de 17 372 dollars par tonne au premier semestre, un niveau de prix considéré comme élevé. Glencore n'en a pas vraiment profité, ou pas suffisamment, deux de ses principales usines ont tourné au ralenti.
Si Glencore a relevé les objectifs pour sa division commerciale suite à l'amélioration des conditions de marché et à la flambée des prix des matières premières, il a abaissé ses prévisions annuelles pour le nickel.
La multinationale a invoqué des perturbations de la production en Australie et en Nouvelle-Calédonie. Les chiffres communiqués sont un avant-goût de la publication des résultats financiers détaillés du premier semestre fixés au 5 août.
La production de nickel (47 700 tonnes) de métal au premier semestre 2021 est en recul de 14 % par rapport à la même période de 2020.
Glencore en fournit les explications "en raison d’opérations de maintenance dans l’usine de Murrin Murrin en Australie et de problèmes, de perturbations sur l'exploitation du Koniambo en Nouvelle-Calédonie retardant un retour à la normale des deux lignes de production".
Selon l’agence de presse financière suisse AWP, Glencore assume et "rabote à la baisse" ses prévisions d’extraction et de production de nickel en 2021.