50 morts en moyenne sur nos routes chaque année, 47 à ce jour en 2018. Une litanie dramatique qui n’est plus tolérable et que le gouvernement entend renverser avec son nouveau plan de sécurité routière. Un plan 2019-2021 qui propose une nouvelle approche.
•
Objectif zéro mort sur les routes d’ici 25 ans….
C’est l’ambition portée par le gouvernement dans ce nouveau plan triennal, qui sera présenté au Congrès dans les prochaines semaines.
« C’est une approche intégrée du système de sécurité routière. C’est penser l’accidentologie dans sa globalité, pas uniquement un comptage de personnes décédées sur les routes mais se demander si nos infrastructures sont à la hauteur, si les usagers de la route sont suffisamment formés, suffisamment prévenus, est-ce que les véhicules sont sûrs, est-ce que les vitesses sont adaptées ? »
Les mesures de terrain seront ensuite préparées par le Conseil Permanent de la sécurité routière qui rassemble les institutions mais aussi les associations. Une approche par objectif éprouvée ailleurs dans le monde assure Heidi Hénin.
« Cette façon de penser a été innovée en Suède il y a une vingtaine d’années. Ils sont aujourd’hui à deux morts sur les routes. La Nouvelle-Zélande, ils avaient à peu près la même manière de travailler que nous préalablement, ils faisaient un pas en avant, deux pas en arrière, sans jamais savoir vraiment dans quel sens aller. A partir du moment où ils ont eu cet objectif et qu’ils ont commencé à penser l’accidentologie de manière différente, ils sont passés de plus d’une quinzaine de morts pour 100 000 habitants à aujourd’hui cinq morts pour 100 000 habitants. »
Trois ans donc pour démontrer que cette vision ne sera pas qu’une incantation.
Découvrez ici le plan triennal du gouvernement
Il y a 10 ans, on enregistrait à peu près le même nombre de morts qu’aujourd’hui.
Mais les accidents ont été divisés par deux.
Le point avec Karine Arroyo sur des images d'archives de reconstitution d’accidents.
Cynthia Ligeard, membre du gouvernement chargée de la sécurité routière, était ce mardi l’invitée du journal télévisé avec Gwen Quemener
C’est l’ambition portée par le gouvernement dans ce nouveau plan triennal, qui sera présenté au Congrès dans les prochaines semaines.
Une approche globale
Et c’est là qu’intervient l’inversion de méthode que propose le gouvernement : les élus ne vont pas se prononcer sur des actions mais sur une vision, un objectif transversal. La sécurité routière est l’affaire de tous et doit donc irradier toute la société. C’est le message d’Heidi Hénin, coordinatrice de la sécurité routière au gouvernement…« C’est une approche intégrée du système de sécurité routière. C’est penser l’accidentologie dans sa globalité, pas uniquement un comptage de personnes décédées sur les routes mais se demander si nos infrastructures sont à la hauteur, si les usagers de la route sont suffisamment formés, suffisamment prévenus, est-ce que les véhicules sont sûrs, est-ce que les vitesses sont adaptées ? »
Des exemples à l’étranger
Dans l’immédiat, une étude devrait être présentée d’ici la fin de l’année sur le col de la Pirogue, point noir en termes d’accidentologie.Les mesures de terrain seront ensuite préparées par le Conseil Permanent de la sécurité routière qui rassemble les institutions mais aussi les associations. Une approche par objectif éprouvée ailleurs dans le monde assure Heidi Hénin.
« Cette façon de penser a été innovée en Suède il y a une vingtaine d’années. Ils sont aujourd’hui à deux morts sur les routes. La Nouvelle-Zélande, ils avaient à peu près la même manière de travailler que nous préalablement, ils faisaient un pas en avant, deux pas en arrière, sans jamais savoir vraiment dans quel sens aller. A partir du moment où ils ont eu cet objectif et qu’ils ont commencé à penser l’accidentologie de manière différente, ils sont passés de plus d’une quinzaine de morts pour 100 000 habitants à aujourd’hui cinq morts pour 100 000 habitants. »
Une baisse de 30 %
Le gouvernement s’est fixé un objectif intermédiaire, à savoir une baisse de 30 % de la mortalité sur nos routes d’ici 2021.Trois ans donc pour démontrer que cette vision ne sera pas qu’une incantation.
Découvrez ici le plan triennal du gouvernement
Quelle évolution en dix ans ?
Il y a 10 ans, on enregistrait à peu près le même nombre de morts qu’aujourd’hui. Mais les accidents ont été divisés par deux.
Le point avec Karine Arroyo sur des images d'archives de reconstitution d’accidents.
Cynthia Ligeard, membre du gouvernement chargée de la sécurité routière, était ce mardi l’invitée du journal télévisé avec Gwen Quemener