Au lendemain du décès des deux septuagénaires lors d'une excursion de snorkelling, un cardiologue estime qu'ils pourraient avoir été piqués par une méduse Irkandji, un des animaux les plus venimeux qui existe.
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Mercredi, deux septuagénaires français ont succombé à une crise cardiaque à quelques minutes d’intervalle, lors d’une randonnée aquatique sur la Grande Barrière de Corail, à Michaelmans Cay, au large de Cairns, dans le nord du Queensland.
Alan Wallish est le fondateur-directeur de Passions of Paradise, l’organisateur de l’excursion de snorkelling:
« Quand on les a repêchés, on a essayé de les réanimer pendant 45 minutes chacun,a-t-il déclaré sur ABC. Il y avait aussi des docteurs autour, on a utilisé nos défibrillateurs, on n’a juste pas pu relancer leur coeur. »
L'hélicoptère-ambulance ne s'est pas déplacé
Hier Col Mc Kenzie, le porte-parole des tour-opérateurs du parc de la Grande barrière de corail, a ouvertement critiqué l’absence de l’hélicoptère-ambulance, qui ne s’est pas déplacé depuis Cairns. « Nous sommes vraiment inquiets du manque d’aide médicale par hélicoptère dans la région ces derniers-mois. Lors des derniers accidents, l’hélicoptère ne s’est pas déplacé. On ne comprend pas pourquoi ils n’interviennent pas », a-t-il déclaré sur ABC.
Mais Alan Wallish a désamorcé la polémique:
« Nous avons un excellent service d’hélicoptère-ambulance ici. Mais ils n’auraient rien pu faire s’ils étaient venus, le temps qu’ils arrivent les victimes auraient déjà été déclarées mortes. »
Un cardiologue australien, Ross Walker, estime que ces deux crises cardiaques mortelles, coup sur coup, dans le même groupe de touristes, est un scénario improbable.
S’agit-il d’une coïncidence tragique, ou ont-ils été piqués par une méduse?
« Je pense qu’il est très probable qu’ils aient été piqués par des méduses Irukandji », a affirmé le cardiologue jeudi matin. Et, poursuit-il: « Les Irukandji sont toutes petites, de la taille de l’ongle de votre auriculaire. On ne peut pas les voir à l’oeil nu. »
Mais surtout, la méduse Irukandji est l’un des animaux les plus venimeux de la planète.
La méduse tueuse, une théorie farfelue
Les victimes étaient tous les deux en assez mauvaise santé, et avaient présenté leurs certificats médicaux au tour-opérateur, lequel affirme avoir pris des dispositions supplémentaires de sécurité, avec, entre autres, un guide dans l’eau.
Selon Col Mc Kenzie, le porte-parole des tour-opérateurs du parc de la Grande barrière de corail, cette théorie est proprement farfelue:
« C’est vraiment une hypothèse stupide. Il faut attendre le rapport du médecin légiste. Ce qui s’est passé, c’est que la touriste a fait un arrêt cardiaque 5 minutes avant d’être entrée dans l’eau, et même chose pour le touriste. À la rigueur, la seule chose qui aurait pu les tuer aussi vite, c’est une méduse-boîte, mais il n’y en n’a pas dans la zone de Michaelmas Cay, et les touristes auraient hurlé car c’est très douloureux. Et de toute façon, il n’y avait pas de trace de zébrures rouges et gonflées sur les corps des deux touristes français (et l’une des deux victimes portait une combinaison de plongée, NDLR). »
D’après le docteur Terry George, responsable des urgences à l’hôpital de Bundaberg, il faut au minimum 15 minutes au corps pour réagir à la toxicité de la piqûre de méduse Irukandji – et généralement la personne piquée fait un arrêt cardiaque. Et les statistiques sont très faibles: en 100 ans, seules trois personnes sont mortes dans le monde, au contact des cellules urticantes des méduses Irukandji.
Alan Wallish est le fondateur-directeur de Passions of Paradise, l’organisateur de l’excursion de snorkelling:
« Quand on les a repêchés, on a essayé de les réanimer pendant 45 minutes chacun,a-t-il déclaré sur ABC. Il y avait aussi des docteurs autour, on a utilisé nos défibrillateurs, on n’a juste pas pu relancer leur coeur. »
L'hélicoptère-ambulance ne s'est pas déplacé
Hier Col Mc Kenzie, le porte-parole des tour-opérateurs du parc de la Grande barrière de corail, a ouvertement critiqué l’absence de l’hélicoptère-ambulance, qui ne s’est pas déplacé depuis Cairns. « Nous sommes vraiment inquiets du manque d’aide médicale par hélicoptère dans la région ces derniers-mois. Lors des derniers accidents, l’hélicoptère ne s’est pas déplacé. On ne comprend pas pourquoi ils n’interviennent pas », a-t-il déclaré sur ABC.
Mais Alan Wallish a désamorcé la polémique:
« Nous avons un excellent service d’hélicoptère-ambulance ici. Mais ils n’auraient rien pu faire s’ils étaient venus, le temps qu’ils arrivent les victimes auraient déjà été déclarées mortes. »
Un cardiologue australien, Ross Walker, estime que ces deux crises cardiaques mortelles, coup sur coup, dans le même groupe de touristes, est un scénario improbable.
S’agit-il d’une coïncidence tragique, ou ont-ils été piqués par une méduse?
« Je pense qu’il est très probable qu’ils aient été piqués par des méduses Irukandji », a affirmé le cardiologue jeudi matin. Et, poursuit-il: « Les Irukandji sont toutes petites, de la taille de l’ongle de votre auriculaire. On ne peut pas les voir à l’oeil nu. »
Mais surtout, la méduse Irukandji est l’un des animaux les plus venimeux de la planète.
La méduse tueuse, une théorie farfelue
Les victimes étaient tous les deux en assez mauvaise santé, et avaient présenté leurs certificats médicaux au tour-opérateur, lequel affirme avoir pris des dispositions supplémentaires de sécurité, avec, entre autres, un guide dans l’eau.
Selon Col Mc Kenzie, le porte-parole des tour-opérateurs du parc de la Grande barrière de corail, cette théorie est proprement farfelue:
« C’est vraiment une hypothèse stupide. Il faut attendre le rapport du médecin légiste. Ce qui s’est passé, c’est que la touriste a fait un arrêt cardiaque 5 minutes avant d’être entrée dans l’eau, et même chose pour le touriste. À la rigueur, la seule chose qui aurait pu les tuer aussi vite, c’est une méduse-boîte, mais il n’y en n’a pas dans la zone de Michaelmas Cay, et les touristes auraient hurlé car c’est très douloureux. Et de toute façon, il n’y avait pas de trace de zébrures rouges et gonflées sur les corps des deux touristes français (et l’une des deux victimes portait une combinaison de plongée, NDLR). »
D’après le docteur Terry George, responsable des urgences à l’hôpital de Bundaberg, il faut au minimum 15 minutes au corps pour réagir à la toxicité de la piqûre de méduse Irukandji – et généralement la personne piquée fait un arrêt cardiaque. Et les statistiques sont très faibles: en 100 ans, seules trois personnes sont mortes dans le monde, au contact des cellules urticantes des méduses Irukandji.