Une soixante de personnes s'est mobilisée ce matin, lors d'une grande marche à Païta. Les manifestants dénoncent des dysfonctionnements au sein de l'association et réclament des embauches. Ils ont été entendus par le maire, Willy Gatuhau.
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En grève depuis trois semaines, les agents de l’Association pour la Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence de Nouvelle-Calédonie, en majorité des femmes, se sont élancés ce jeudi, pour une marche du collège Sainte-Marie jusqu'à la mairie de Païta. Elles étaient accompagnées de leurs proches, ainsi que de certains élèves des établissements scolaires de la commune.
Le syndicat demande que la direction de l'ASEA-NC, son conseil d'administration ainsi que la mairie de Païta assument leurs responsabilités afin que les personnels ne soient pas licenciés fin décembre. De son côté, Solidarité NC réclame notamment le passage en CDI des 32 agents de l’ASEA.
Ecoutez quelques réactions de manifestantes, au micro de Clarisse Watue.
Autre inquiétude des manifestants : leurs emplois. A ce jour, ils ne savent toujours pas si leur employeur va se positionner sur l’appel d’offre qu’a lancé la mairie pour reprendre le dispositif des médiateurs au sein des écoles; la clôture de l’appel d’offre est prévue le 6 décembre.
Une délégation a été reçu par le maire, Willy Gatuhau et quelques conseillers municipaux. A la sortie de leur rencontre avec le maire et du conseil municipal, les grévistes ont eu le sentiment d’avoir été entendu. "On a avancé sur des engagement oraux, notamment sur la priorité des médiatrices scolaires pour intégrer des postes de permanents dans les écoles. C'est une voie qu'à offert le maire" confie Thierry Mayereau, le secrétaire général de Solidarité NC.
De son côté, le maire assure entendre l'appel des manifestants. "Je ferais ce qui sera possible, dans la légalité de ce que me permet la loi, pour que ce conflit puisse trouver une issue favorable pour tout le monde"
Les grévistes poursuivent leur mobilisation et demandent maintenant à rencontrer le conseil d’Administration de l’ASEA-NC.
Dès ce vendredi 29, l'ASEA-NC réunit son assemblée générale. L'association devrait notamment évoquer la mobilisation de ces dernières semaines.
Le syndicat demande que la direction de l'ASEA-NC, son conseil d'administration ainsi que la mairie de Païta assument leurs responsabilités afin que les personnels ne soient pas licenciés fin décembre. De son côté, Solidarité NC réclame notamment le passage en CDI des 32 agents de l’ASEA.
Ecoutez quelques réactions de manifestantes, au micro de Clarisse Watue.
Réactions ASEA-NC
Un appel de détresse entendu
Autre inquiétude des manifestants : leurs emplois. A ce jour, ils ne savent toujours pas si leur employeur va se positionner sur l’appel d’offre qu’a lancé la mairie pour reprendre le dispositif des médiateurs au sein des écoles; la clôture de l’appel d’offre est prévue le 6 décembre.
Une délégation a été reçu par le maire, Willy Gatuhau et quelques conseillers municipaux. A la sortie de leur rencontre avec le maire et du conseil municipal, les grévistes ont eu le sentiment d’avoir été entendu. "On a avancé sur des engagement oraux, notamment sur la priorité des médiatrices scolaires pour intégrer des postes de permanents dans les écoles. C'est une voie qu'à offert le maire" confie Thierry Mayereau, le secrétaire général de Solidarité NC.
De son côté, le maire assure entendre l'appel des manifestants. "Je ferais ce qui sera possible, dans la légalité de ce que me permet la loi, pour que ce conflit puisse trouver une issue favorable pour tout le monde"
Les grévistes poursuivent leur mobilisation et demandent maintenant à rencontrer le conseil d’Administration de l’ASEA-NC.
Dès ce vendredi 29, l'ASEA-NC réunit son assemblée générale. L'association devrait notamment évoquer la mobilisation de ces dernières semaines.