Comment reconnaître les matières et les textures lorsque l'on a les yeux bandés? Un atelier permet aux jeunes du lycée Apollinaire-Anova de découvrir les difficultés rencontrées par les personnes non-voyantes, lors de cette journée handi-citoyenne, organisée par les étudiants de BTS "support à l’action managériale" du lycée Saint Joseph de Cluny.
Selon la loi du pays datant de 2009, à partir de 20 salariés, une entreprise doit recruter des personnes en situation de handicap à hauteur de 2% de son effectif. Si ce n’est pas le cas, la dite entreprise doit régler une taxe annuelle. "Normalement les entreprises doivent recruter 2% de salariés handicapés, mais il y en a beaucoup qui préfèrent payer pour ne pas recruter une personne en situation de handicap", raconte Gwanaëlle Ouckwen, étudiante de BTS Sam 1 au lycée Saint Joseph-de-Cluny.
Sensibiliser les employeurs
L’association Handijob s’occupe de 83 personnes qui souffrent de déficience intellectuelle et de troubles associés, elle essaye de travailler en collaboration avec les employeurs calédoniens. "On constate quand même que certains ont envie de se sensibiliser à ça. On a des entreprises qui nous contactent, qui n'avaient pas fait le pas jusque là et qui ont envie d'essayer", détaille Urielle Lebivic, éducatrice de l'association Handijob.
Depuis le début de cette année, les élèves du lycée Saint Joseph-de-Cluny ont organisé deux journées handi-citoyennes, au Mont-Dore et celle-ci à Païta.