Un label d’hygiène alimentaire est lancé par la Ville et la CCI pour encourager la professionnalisation et éviter l’improvisation. Cette labellisation distinguera d’abord une vingtaine d’établissements diagnostiqués puis audités par la Chambre de Commerce et d’Industrie.
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Épiceries, cantines, restaurants, snacks… sur Nouméa 800 structures sont en contact avec des aliments. Et pour les contrôler, trois inspecteurs de la Section Alimentaire à la DRS (Direction des Risques Sanitaires) veillent au grain. Chaque année, une dizaine de ces établissements ferme pour non-respect des règles d’hygiène et de sécurité. Tristan Derycke, adjoint au maire chargé notamment de l’hygiène et de la prévention des risques sanitaires, explique "L' inspection sanitaire des établissements alimentaires est souvent ressentie par les restaurateurs comme quelque chose de contraignant voire de vexatoire. Mais là, on est dans une démarche gagnant/gagnant/gagnant. Gagnant pour la ville en terme de surveillance pour la qualité sanitaire des restaurants, gagnant pour le consommateur et gagnant pour les restaurants qui, en respectant ces normes sanitaires, pourront afficher ce label."
Punir ceux qui manquent à leurs obligations est le travail des inspecteurs. Mais valoriser les gérants qui, eux, jouent le jeu sera celui des auditeurs de la CCI. La labellisation est donc envisagée comme un dispositif supplémentaire, pour atteindre le même objectif : l’hygiène et la sécurité alimentaire. Kevin Lucien, responsable à la DRS, espère que ce nouveau label suscitera un véritable engouement chez les restaurateurs et les clients. " 2018 est une année pilote et on espère un succès. C'est une démarche volontaire du restaurateur donc il va devoir venir et s'inscrire. Il va aussi devoir répondre à de nombreux critères qui ont leur exigence et il va falloir qu'il assure le fonctionnement de son établissement par rapport à tous ces critères."
283 restaurateurs et gérants de snacks sont potentiellement concernés par ce label. Une vingtaine d’entre eux sera labellisée. Une réunion d’information est prévue le 3 mai, à l’Hôtel de ville.
Valoriser les gérants
Punir ceux qui manquent à leurs obligations est le travail des inspecteurs. Mais valoriser les gérants qui, eux, jouent le jeu sera celui des auditeurs de la CCI. La labellisation est donc envisagée comme un dispositif supplémentaire, pour atteindre le même objectif : l’hygiène et la sécurité alimentaire. Kevin Lucien, responsable à la DRS, espère que ce nouveau label suscitera un véritable engouement chez les restaurateurs et les clients. " 2018 est une année pilote et on espère un succès. C'est une démarche volontaire du restaurateur donc il va devoir venir et s'inscrire. Il va aussi devoir répondre à de nombreux critères qui ont leur exigence et il va falloir qu'il assure le fonctionnement de son établissement par rapport à tous ces critères."
283 restaurateurs et gérants de snacks sont potentiellement concernés par ce label. Une vingtaine d’entre eux sera labellisée. Une réunion d’information est prévue le 3 mai, à l’Hôtel de ville.