Pour Calédonie Ensemble, "il faut conjuguer la souveraineté et la République"

Une rencontre citoyenne était organisée par Calédonie Ensemble mardi soir à l'université de la Nouvelle-Calédonie. Au programme : avenir institutionnel et réalité économique. 

Salle comble, mardi soir à l'UNC, pour Calédonie Ensemble. La rencontre citoyenne se voulait pédagogique et visait à rappeler quelques points importants pour l'avenir institutionnel du pays, notamment sur la fin de l'Accord de Nouméa. 

"Il faudra un nouvel accord" 

Le troisième référendum ne signe pas la fin des négociations a martelé Philippe Gomès "si c'est oui à l'indépendance, il faudra un accord pour discuter de tout ce qui doit se faire dans le cadre d'un Etat indépendant. Il faudra bien traiter le sujet de la nationalité, des relations financières entre le nouvel Etat et la France, mais aussi des compétences régaliennes. Il ne peut pas y avoir de kanaky sans accord. Même chose si c'est non à l'indépendance. Il faudra un nouvel accord entre indépendantistes, non-indépendantistes et l'Etat." Le député rappelle que le droit à l'autodétermination continuera de s'exercer, "ce droit est constitutionnellement garanti par la Constitution de la République française, mais aussi par l'ONU".

 

Un référendum le plus tôt possible en cas d'absence de dialogue

Enfin sur la date du référendum, pour Calédonie Ensemble deux options : si le dialogue est un succès "attendons septembre 2022 pour un organiser un référendum qui nous rassemble tous", mais en cas d'échec "autant le solder le plus rapidement possible, soit en octobre 2021". Opposé à un référendum binaire, le parti se rendra à Paris à la fin du mois de mai afin de "mener des négociations pour un projet d'avenir partagé par tous les Calédoniens".