Huit jeunes issus de lycées de tout le territoire suivent un séminaire de trois jours au sein du Campus des Iles. L'objectif: s'exercer avant d'être présenté devant le jury de l'institut d'étude politique de Paris.
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En cette période de vacances scolaires où certains profitent des prémisses de l'été en bord de mer, d'autres s'entraînent, dans le but d'intégrer l'institut d'étude politique de Paris Science Po. C'est avec un exercice pour les mettre en situation réelle qu'a débuté la journée de formation. Les étudiants sont évalués sur leur façon de se tenir, de s'exprimer, sur leur motivation à choisir la grande école et sur une revue de presse d'une trentaine de pages, faite par leur soin.
Vingt minutes d'entretien auxquelles se prépare Nolan Brial, élève de terminale au lycée du Grand Nouméa. « On a dû consulter l'actualité tous les jours et regrouper tous les articles qui correspondaient à notre dossier. Ayant choisi des articles en anglais, j'ai dû aussi m'attacher à la traduction. Puis j'ai commencé à travailler la synthèse écrite et après la réflexion personnelle pour laquelle je me suis intéressé à l'Irlande du nord sur le conflit entre protestants et catholiques ».
Tous ont été sélectionnés par leurs chefs d'établissement, une équipe d'enseignants et un représentant des trois provinces. « On les habitue à se présenter et à évoquer leur projet. Pour être capable de proposer une réflexion organisée. Ce qui leur permettra dans un premier temps de passer un oral d'admissibilité qui se déroule localement dans chaque établissement. Par la suite, s'ils sont sélectionnés, ils auront un second oral d'admission qui se fera à Sciences Po Paris en décembre », explique Marc Anastasio, professeur en sciences économiques et sociale, référent du programme depuis 2009.
Un rendez-vous auquel ils pourront se présenter en possession de leur bac. Un dispositif particulier qui s'inscrit dans une convention d'éducation prioritaire, à destination de ces élèves issus de lycées de Nouméa, Païta, Dumbéa, Poindimié mais aussi Lifou. « Depuis 2010, il existe une convention d'éducation prioritaire, signée par les trois provinces et les cinq établissements, le gouvernement et Sciences Po Paris », assure Danielle Guaenere, chargée du rééquilibrage pour le Vice-Rectorat.
Un moyen de faciliter l'intégration des jeunes dans l'enseignement supérieur, quelles que soient leurs origines sociales, familiales et culturelles.
Le reportage radio de Jeannette Peteisi
Le reportage de Natacha Cognard et Cédric Michaut
Vingt minutes d'entretien auxquelles se prépare Nolan Brial, élève de terminale au lycée du Grand Nouméa. « On a dû consulter l'actualité tous les jours et regrouper tous les articles qui correspondaient à notre dossier. Ayant choisi des articles en anglais, j'ai dû aussi m'attacher à la traduction. Puis j'ai commencé à travailler la synthèse écrite et après la réflexion personnelle pour laquelle je me suis intéressé à l'Irlande du nord sur le conflit entre protestants et catholiques ».
Convention
Tous ont été sélectionnés par leurs chefs d'établissement, une équipe d'enseignants et un représentant des trois provinces. « On les habitue à se présenter et à évoquer leur projet. Pour être capable de proposer une réflexion organisée. Ce qui leur permettra dans un premier temps de passer un oral d'admissibilité qui se déroule localement dans chaque établissement. Par la suite, s'ils sont sélectionnés, ils auront un second oral d'admission qui se fera à Sciences Po Paris en décembre », explique Marc Anastasio, professeur en sciences économiques et sociale, référent du programme depuis 2009.
Un rendez-vous auquel ils pourront se présenter en possession de leur bac. Un dispositif particulier qui s'inscrit dans une convention d'éducation prioritaire, à destination de ces élèves issus de lycées de Nouméa, Païta, Dumbéa, Poindimié mais aussi Lifou. « Depuis 2010, il existe une convention d'éducation prioritaire, signée par les trois provinces et les cinq établissements, le gouvernement et Sciences Po Paris », assure Danielle Guaenere, chargée du rééquilibrage pour le Vice-Rectorat.
Un moyen de faciliter l'intégration des jeunes dans l'enseignement supérieur, quelles que soient leurs origines sociales, familiales et culturelles.
Le reportage radio de Jeannette Peteisi
Sciences Po Séminaire
Le reportage de Natacha Cognard et Cédric Michaut