Avec les incendies viennent immanquablement les fumées et leurs cortèges de désagréments. Mais pour l’heure, aucune alerte n’a été émise sur la qualité de l’air. Le point avec l’association Scal’air dédiée à la surveillance de cette qualité de l’air.
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Depuis le début du week-end, d’énormes panaches de fumée s’élèvent depuis les montagnes au-dessus de la Coulée. Au fil des jours, les fortes odeurs de fumée ont gagné l’agglomération, jusqu’à atteindre une grande partie de la ville de Nouméa.
« Sur notre réseau de Nouméa, c’est à dire nos stations de Logicoop, Montravel, Faubourg Banchot et Anse Vata, on note une hausse généralisée des poussières fines sur l’ensemble de ces stations. Et notamment des poussières très fines qui sont caractéristiques des feux de forêt » indique Alexandra Malaval-Cheval, la directrice de Scal’air. « Pour autant, nous ne constatons pas de dépassement de seuil sanitaire pour le moment. Par contre, probablement que les niveaux sont plus importants, plus proches de l’émission et sur la trajectoire du panache ».
« Les poussières fines sont reconnues comme dangereuses et toxiques pour la santé, surtout pour tout ce qui est appareil respiratoire parce qu’elles peuvent rentrer profondément dans l’organisme » explique Alexandra Malaval-Cheval. « Les premiers signes d’impact, c’est les irritation oculaires et sur le système ORL, donc l’appareil respiratoire. Les personnes sensibles peuvent déclencher des crises d’asthme et l’impact peut varier aussi selon ce qui est contenu dans ces poussières. Parce qu’il peut y avoir aussi d’autres polluants qui sont générés par les feux comme du monoxyde de carbone, ou des composés organiques volatiles qui peuvent irriter également ».
La DASS-NC a publié ce mardi un communiqué pour rappeler les recommandations sanitaires :
Des poussières fines mais pas de dépassement de seuil à Nouméa
Scal’air dresse un bilan prudent de la qualité de l’air.« Sur notre réseau de Nouméa, c’est à dire nos stations de Logicoop, Montravel, Faubourg Banchot et Anse Vata, on note une hausse généralisée des poussières fines sur l’ensemble de ces stations. Et notamment des poussières très fines qui sont caractéristiques des feux de forêt » indique Alexandra Malaval-Cheval, la directrice de Scal’air. « Pour autant, nous ne constatons pas de dépassement de seuil sanitaire pour le moment. Par contre, probablement que les niveaux sont plus importants, plus proches de l’émission et sur la trajectoire du panache ».
Des conséquences sur la santé
En l’absence de stations sur Dumbéa, sur le Mont-Dore et sur le Nord de la capitale, les données sont incomplètes. Mais les particules sont bien là et peuvent avoir des conséquences sur la santé.« Les poussières fines sont reconnues comme dangereuses et toxiques pour la santé, surtout pour tout ce qui est appareil respiratoire parce qu’elles peuvent rentrer profondément dans l’organisme » explique Alexandra Malaval-Cheval. « Les premiers signes d’impact, c’est les irritation oculaires et sur le système ORL, donc l’appareil respiratoire. Les personnes sensibles peuvent déclencher des crises d’asthme et l’impact peut varier aussi selon ce qui est contenu dans ces poussières. Parce qu’il peut y avoir aussi d’autres polluants qui sont générés par les feux comme du monoxyde de carbone, ou des composés organiques volatiles qui peuvent irriter également ».
Des précautions à prendre
Pour l’heure, il est donc conseillé de s’exposer le moins possible, d’éviter les activités physiques intenses ainsi que l’ajout d’autre polluant, le tabac, la peinture ou encore les poussières du bricolage. Et n’hésitez pas à consulter un médecin en cas de besoin.La DASS-NC a publié ce mardi un communiqué pour rappeler les recommandations sanitaires :
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