Pas du tout rassurée, l’intersyndicale de Vale Nouvelle-Calédonie. C’est ce qu’ont tenu à dire la Cogetra, l’USTKE et l’UT-CFE-CGC. Ils estiment que la menace de fermeture plane toujours sur l’usine du Sud. Et que les salariés devront faire plus d'efforts.
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La fermeture de Vale Nouvelle-Calédonie reste un scénario à ne pas écarter, a insisté cet après-midi l’intersyndicale USTKE, Cogetra et UT-CFE-CGC. Après la rencontre avec le directeur général vendredi dernier, seul le Soenc-Nickel s'était exprimé. Aujourd'hui, les représentants de ces autres mouvements sont revenus sur leur rendez-vous avec Daryush Khoshneviss.
«On doit faire des sacrifices»
Ils estiment qu’il faut tout faire pour éviter de toucher à la masse salariale même si, de leur côté, les employés vont devoir faire des efforts supplémentaires. Ecoutez Pascal Pujapujane, délégué syndical de l’USTKE, au micro de Jeannette Peteisi.
«La situation est grave»
Ces syndicats ont redit les trois curseurs censés sauver Vale NC : optimiser la production en baissant les coûts; trouver des partenariats pour investir sur l’usine du Sud; obtenir le soutien des élus de Nouvelle-Calédonie ainsi que de l’Etat français. Pour Evelyne Serieyssol, secrétaire générale adjointe de la Secinc-CGC, c’est maintenant que tout se joue.
Nouveau rendez-vous vendredi
Vale Nouvelle-Calédonie a pour objectif de produire 40 000 tonnes de nickel cette année. Pour l’intersyndicale, la production totale sera en dessous de l’objectif fixé, mais pas loin. Une nouvelle réunion est prévue vendredi avec la direction.
Ce sujet sera également abordé au journal télévisé de ce lundi soir.
Ce sujet sera également abordé au journal télévisé de ce lundi soir.