Intoxication dans les cantines : les rejets des enfants analysés par le Medipôle

Les recherches se renforcent pour déterminer l’origine de l’apparente intoxication alimentaire de trente enfants à l’école Arsapin de Rivière-salée. Aucun aliment n’est, pour l’heure, suspecté.
Quatre jours après une intoxication inexpliquée de trente enfants et trois adultes à l’école Arsapin de Rivière salée, des prélèvements ont été réalisées par les services de la Mairie et du Medipôle afin de tenter de déceler la présence de germes ou de bactéries.
 

Une cause inconnue 

« Des prélèvements ont été effectués au niveau des denrées alimentaires sur les plateaux témoins et également sur les restes du bac du deuxième service pour vraiment approfondir les investigations. La nouveauté cette fois ci c’est que, à la demande des risques sanitaires de la ville, les rejets des enfants sont analysés par le Médipôle pour tenter de comprendre ce phénomène qui inquiète la ville de Nouméa. » annonce Denis Corget, secrétaire général adjoint de la Mairie de Nouméa. 

Les résultats de ces analyses ne seront connus que dans plusieurs jours. En attendant, toutes les questions restent entières : La nourriture est-elle en cause ? Est-ce l’eau ? Est-ce un acte de malveillance ? Toutes les pistes sont à l’étude. 
 

Trois plaintes déposées

Trois parents d’élèves ont dores et déjà déposé plainte auprès de la police de Rivière salée. Leurs enfants, pris de vomissements et de nausées, avaient mangé à la cantine de l’école. Erika est restée au chevet de sa fille durant toute la journée de dimanche.  « Elle a beauoup vomi… j’ai eu peur… je l’ai surveillée et au bout de quelques heures, c’est passé. Si des parents portent plainte, je me joindrai à eux car cette situation est scandaleuse. »   

A ce stade, rien ne permet d’incriminer le prestataire Newrest qui sert 8600 repas dans 50 écoles de Nouméa et 15 000 repas sur toute l’agglomération. En attendant les analyses qui seront livrées à la fin de la semaine, et si celles-ci ne sont pas satisfaisantes, les services de la Mairie n'excluent pas de faire appel à des laboratoires en métropole.   

Le reportage de Karine Arroyo et Enzo Corigliano 
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