Les intuitions artistiques et colorées de Yannick Pignot

Du 16 au 27 juin, Yannick Pignot expose au chevalet d’art, à Nouméa ;  "Transmutation" est le nom de son travail. Il associe la technique du « swaping » c’est-à-dire de coulures de peintures, avec sa propre création très intuitive.
Il cherche à imiter la nature et donne dans ses tableaux une impression de formes colorées, aux multiples lectures pour le spectateur. Rechercher une peinture détachée du virtuel pour libérer sa créativité : c'est la technique de Yannick Pignot.
Avec ses teintes acryliques, il utilise la technique de la coulure.
 Après un dosage minutieux, les couleurs sont déversées sur un châssis réglé au niveau. L’artiste peintre laisse alors parler son intuition créative.

"J’ai réparti les couleurs avec une forme de ligne, et après j’ai soufflé pour recouvrir mes lignes de couleurs, à la fois avec la base bleu et blanche et j'ai ressouflé une deuxième fois pour répartir les couleurs. Ensuite j'ai brûlé au chalumeau pour que les composants réagissent et puissent s'écarter et dilater les cellules de peinture" explique le peintre.
 

L'alchimiste des couleurs

Avec une passion de peintre héritée de sa mère et de son grand-père, Yannick Pignot est aujourd’hui auto entrepreneur, apiculteur, professeur d’art martiaux…mais avec un master d’art plastique en poche. Tel un alchimiste, il s’immerge dans ses toiles, qui évoquent les éléments de la nature selon sa propre vision
. 

Il évoque notamment le travail du brossage et de coulures pour travailler l'élement de l'eau sur l'une de ses oeuvres. "C'est une évocation à la mer, au corail; chacun peut voir ce qu'il veut voir et le but c'est d'être un peu subjectif" explique Yannick Pignot.

Une trentaine d’oeuvres de « Transmutation » est accrochée à la galerie du Chevalet d’art, à Ouémo, jusqu’au 27 juin. 


Le reportage d'Alexandre Rosada et Claude Lindor.
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