Le Japonais trafiquant de geckos devra débourser 7,8 millions CFP

Gecko géant du parc forestier de Nouméa (photo d'illustration).
C’est ce vendredi matin qu’était rendu le délibéré dans le trafic de geckos par un Japonais pris sur le fait le 20 janvier 2017, à l’île des Pins. Le collectionneur revendeur de lézards protégés devra payer une amende, mais aussi des dommages et intérêts.
Pas de peine de prison, mais une amende de 800 000 francs ainsi que des dommages et intérêts évalués à sept millions, pour préjudice écologique en province Sud et en province Nord : c’est le délibéré qui a été rendu ce vendredi matin, par le tribunal correctionnel de Nouméa, à l’encontre du touriste japonais pris il y a un an avec 79 geckos dans ses bagages. 

Une douzaine d'espèces de geckos sont protégés par le code de l'environnement de la province Sud.

Contrôle inopiné de la gendarmerie

Kato Yasunori, qui n’était pas présent aujourd’hui, était poursuivi pour détention, transport et commerce de ces spécimens menacés qui le passionnent et qu'il revend. Le 20 janvier 2017, un contrôle inopiné de la gendarmerie à l’aérodrome de Vao, à l’île des Pins, avait permis de découvrir la présence dans ses bagages des lézards classés comme espèces protégées par le code de l’environnement. Rappelons que la peine maximale encourue pour ce type de trafic est un an d’emprisonnement et une amende d’1,5 million.