La JDC : apprendre la citoyenneté et découvrir l’armée

La fameuse Journée défense et citoyenneté était organisée mardi au lycée du Grand Nouméa. Soixante élèves ont pu bénéficier de ce dispositif dans leur propre établissement. En raison du Covid-19, le format a été réduit à une demi-journée.
Reliquat du service militaire aujourd’hui disparu, la JDC offre une piqûre de rappel sur les droits et les devoirs des citoyens. Elle présente aussi les métiers de la défense. 
Au lycée du Grand Nouméa, c’est la thématique du recrutement dans les armées qui a été retenue.  
Mère de 7 enfants et recruteur dans la marine, Maître Mélanie Renard est venue partager son expérience.
« Je suis partie de la Nouvelle-Calédonie il y a 18 ans. J’avais envie de me rendre un petit peu utile pour mon pays, donc j’ai choisi la Marine nationale pour le voyage, pour tous ces attraits là. Et il faut savoir que quand même, la France est le deuxième territoire au monde en terme maritime. On a un impact assez important quand même sur la piraterie, la lutte anti-drogue, ou tout simplement l’humanitaire ».  
 

La JDC plutôt que le service militaire 

Obligatoire pour tous les jeunes, à partir de 17 ans, la JDC est plutôt bien accueillie parmi ces élèves de Terminale au lycée Dick Ukeiwe du Grand Nouméa.
Ainsi, Paagalua Kalolo, en Terminale ES, interrogée par Coralie Cochin et Christian Favennec
©nouvellecaledonie

« La JDC permet de répondre à mes questions pour l’avenir. Je veux faire une école de police après le bac, et continuer mes études en Métropole pour être officier. J’ai toujours aimé les métiers de la défense, police, militaire… » confie autre cette lycéenne. 
Ce dispositif remplace le service militaire supprimé en 1997 par Jacques Chirac. Comment les jeunes Calédoniens voient-ils la fin de ce service militaire ? 
Coralie Cochin a posé la question à ces lycéens et à un recruteur de l’armée, présent pour cette JDC. 

JDC Micro trot


A partir de septembre, les Journées défense et citoyenneté reprendront leur format habituel, sur une journée entière. Chaque année, près de 5 000 jeunes Calédoniens remplissent ce devoir citoyen.