«Je continue à rembourser le crédit alors que je n'ai plus de voiture»

Une des épaves calcinées entreposées à Thio.
Aussi fréquents que soient devenus les vols de véhicule en Nouvelle-Calédonie, ils représentent pour celles et ceux qui les subissent une véritable épreuve à surmonter. Rencontre avec deux victimes qui confient leur désarroi, entre la colère, l’incompréhension et parfois, le découragement.
Le 15 septembre 2017, Jean (c'est un prénom d'emprunt, par crainte de représailles) s'est fait voler son pick-up dans le parking de l'immeuble où il habitait. Deux jours après, le véhicule était retrouvé, brûlé, à Canala, une de ces communes calédoniennes connues pour être malgré elles le cimetière des voitures volées. En ce qui concerne Rose (autre prénom d'emprunt), c'est une petite citadine qui lui a été prise et il lui faut toujours rembourser le crédit de cette voiture qu'elle n'a plus. Et pour l'un comme l'autre, ce vol a eu d'importantes conséquences sur leur quotidien.
Le dossier de Thérèse Waïa et Carawiane Carawiane.
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