Jet ski, une reprise toute en endurance

Le championnat de Nouvelle-Calédonie de jet ski a redémarré ce dimanche, avec une épreuve d'endurance à Nouméa, en baie de Sainte-Marie. Plusieurs types de machine étaient admis au départ de ce lancement décalé. Une vraie fête pour les pilotes, qui avaient dû se montrer patients.
Ils attendaient cette reprise depuis si longtemps ! La saison devait débuter plus tôt, avec six épreuves au calendrier. Mais la crise sanitaire a tout chamboulé. Alors ce dimanche matin, à Nouméa sur le plan d’eau de Sainte-Marie, il y avait une ambiance effervescente. 
 
 

On est quatorze pilotes au départ et on espère être de plus en plus nombreux. Si on arrive à être 25 [à] trente pilotes au départ, ça nous permettra de pouvoir faire des catégories bien séparées, qui soient assez fournies pour donner surtout du spectacle au public. 
- Grégory Revert, président du Jet ski cross NC

 

Physique

Il faut mesurer le côté physique de l’épreuve. Et encore, le vent n’était pas très puissant. Au guidon, pas de relâchement possible, même pour Kevin Mabo qui domine les débats avec sa machine surpuissante.
 

Tout le monde est sur la gestion de pilotage, de course. Le premier tour, souvent, on part assez vite et les autres tours, on essaie de gérer pour voir le physique, si ça tient les vingt minutes. C’est assez physique, on est souvent debout, le corps est bien sollicité.
- Kevin Mabo, pilote Kawasaki 1 500 cm3

 
 

En passant par la plage

Le format de course du jour, c’est une endurance avec deux manches de vingt minutes, plus deux tours. Mais le règlement impose au cours de chacune des manches un retour sur la plage. Soit pour refaire le plein, soit pour se signaler à un commissaire. La contrainte s’ajoute au côté changeant du plan d’eau. Les deux féminines s’en sont joué sans difficulté.
 

Sur un tour, on avait des vagues de face. On peut mettre un peu plus à fond suivant la position sur le jet. Les vagues arrières, c’est un peu plus compliqué parce qu’il faut gérer pour ne pas "enfourner". Et les vagues trois-quart, il faut être assez mobile sur le jet pour ne pas s’emporter sur un côté et risquer de tomber.
- Moana Mabo, pilote Yamaha 760 cm3

 
 

Slalom

Ambiance festive  dans le paddock, et public conquis par ce spectacle mécanique sur l’eau, devenu rare. Trois autres épreuves seront proposées dans les prochains mois, dont du slalom sur l’Anse-Vata.

Un reportage d’Erik Dufour et Nicolas Fasquel :
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