Il se dit "agréablement surpris" par l’avancée des travaux à Honiara. Marion Roumagne, le président de la commission des Jeux du Pacifique au CTOS, s'est rendu aux îles Salomon durant une semaine avec Michel Quintin, qui dirige le Comité territorial olympique et sportif, ainsi que Noël Fenuafanote, chef adjoint de la délégation. L’occasion, pour eux, de rencontrer les autorités locales et de visiter les principales infrastructures à un an du coup d’envoi des Jeux.
Et Marion Roumagne l’assure : "tout sera prêt à temps » pour accueillir les athlètes du 19 novembre au 3 décembre 2023. "Je n’ai aucun doute sur la réussite de ces Jeux quand je vois les infrastructures car il y a eu un gros investissement de la part des Salomon", a-t-il indiqué. Les installations sportives sont en cours de construction, "deux piscines de 25 et 50 mètres, un stade, une salle qui accueillera les compétitions de basket et de volley".
La Chine très impliquée dans ces Jeux
Aux Salomon, les travaux sont en grande partie financés par la Chine "à hauteur de 10 milliards", a précisé Marion Roumagne, mais aussi par les Etats-Unis, le Japon et l’Australie. "Sans l’aide de ces grandes puissances, il aurait été difficile d’organiser ces Jeux. Le pays n’aurait sans doute pas pris l’organisation. Je pense que c’est une bonne chose pour ces pays car ils sont mis en valeur et les infrastructures construites resteront à disposition des habitants". Et depuis quelques années, le comité organisateur a la volonté de permettre aux pays en développement de pouvoir organiser de telles compétitions. "C’est une opportunité pour ces pays, à condition bien sûr que tout soit fait dans de bonnes conditions", a déclaré Marion Roumagne.
Effort budgétaire pour l’hébergement
S’agissant de l’hébergement, six sites ont été visités. Selon l'invité de la matinale, "un milliard de francs est prévu pour réhabiliter les sites". Le comité prévoit quatre personnes par chambrée, ce qui assure "un minimum de confort aux athlètes". Et pour la première fois, la Nouvelle-Calédonie a demandé à partager avec Tahiti et Wallis et Futuna le même espace, pour "faciliter les communications car tout le monde ne parlera pas anglais".
A Honiara, la capitale, Marion Roumagne a pu constater une forte pollution, "des plages jonchées de plastique notamment. Là où se tiendront la natation en eau libre, le triathlon ou le va’a par exemple". Mais le président de la commission des Jeux du Pacifique se veut rassurant. "Le pays fera le nécessaire et d’autres sites sont prévus si les problèmes de pollution devaient persister".
Un entretien à retrouver ici.