Jeux Paralympiques : Pierre Fairbank sixième de la finale sur 400 mètres fauteuil

Pierre Fairbank avant la finale du 400 m T 53 à Tokyo, le 29 août.
C’est allé extrêmement vite, dimanche soir, à Tokyo, en finale du 400 mètres fauteuil T53. Sur le podium paralympique : le Thaïlandais Pongsakorn Paeyo, le Canadien Brent Lakatos et le Russe Vitalii Gritsenko. Pierre Fairbank termine sixième.

Premier jour, première finale et sixième place. Pierre Fairbank visait une médaille au 400 mètres fauteuil T 53, dimanche 29 août, au Japon. Mais la finale s’est jouée à très grande vitesse. Finissant par la victoire du Thaïlandais Pongsakorn Paeyo (46"61) qui bat au passage le record du monde. Le Canadien Brent Lakatos prend l'argent (46"75) tandis que le bronze revient au Russe Vitalii Gritsenko (49"41).

Pierre Fairbank, qui se trouvait à l’extérieur de la piste, termine en 50 secondes. Le matin, le sprinteur cagou de 50 ans avait fini troisième de sa série (ex-aequo) en 48.70, améliorant son record personnel, et le record d'Europe. 

"Plus de bras à la fin"

Olivier Deniaud est l’entraîneur de l’équipe de France d’athlétisme handisport. Il a analysé la course du Calédonien pour William Lecren. "En étant au couloir 8, il courait en aveugle, comme on dit. Il avait juste un Brésilien devant lui. Il a fait un très bon premier 200 mètres", décrit-il. "Je pense qu’il a senti revenir le Coréen, puis a voulu le maintenir dans le virage. J’ai analysé sa course, les vitesses de Pierre : il finit avec un km/h (1,5 km/h, même, à la fin) de moins que dans sa série. Plus de bras à la fin, évidemment."

"Il fait une chaleur de fou, une humidité de malade"

A suivre, le 100 m mercredi et le 800 m jeudi. "On est en train de réfléchir sur la possibilité de rester sur le site de compétition à midi", explique Olivier Deniaud. "De trouver un petit endroit pour se reposer à la clim. Ça nous permettrait d’éviter les transports, qui sont vraiment très fatigants, très éprouvants. Il fait une chaleur de fou, une humidité de malade. Ça fatigue énormément l’organisme." 

Olivier Deniaud analyse le 400 m de Pierre Fairbank


Pour revoir la course: