Les organisateurs des jeux de Tokyo-2020 ont annoncé mercredi la paire de mascottes choisie par les écoliers japonais pour incarner l'Olympiade: des personnages au style très manga, avec des oreilles pointues, de grands yeux rieurs et des "super-pouvoirs".
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Le duo "A", qui n'a pas encore de nom, a remporté haut la main les suffrages, récoltant plus de 100.000 votes dans quelque 16.700 écoles primaires du pays, soit plus que les deux autres paires finalistes réunies, selon les résultats dévoilés lors d'une cérémonie officielle.
Motifs en damier bleu pour les jeux Olympiques, rose pour les jeux Paralympiques, et silhouettes élancées, ces "yuru-kyara" (mascottes) sont censées avoir des pouvoirs magiques permettant de "se déplacer instantanément" n'importe où (pour la version olympique), de "parler au vent et aux rochers" et "de déplacer les objets d'un simple regard" (pour la version paralympique).
Et dans un pays soucieux de réserver un accueil parfait à ses visiteurs, "elles sont toutes deux très hospitalières", mêlant "tradition et innovation". "Les Jeux ont enfin leurs mascottes. Cela représente beaucoup, surtout au Japon", a commenté dans un communiqué Ryohei Miyata, qui préside la commission des mascottes de Tokyo-2020. Le Japon regorge de ces créatures : elles se comptent par milliers, incarnant des régions, villes, services publics, spécialités locales...
Les mascottes des JO d'été de Tokyo, créées par le dessinateur Ryo Taniguchi, seront officiellement lancées à l'été 2018 et tenteront de rééditer le succès de Soohorang, le petit tigre blanc, offert à chaque athlète sur le podium des jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud.
Création des premières mascottes en France en 1968
Ce sont les jeux de Grenoble qui ont les premiers lancé la mode des mascottes en 1968 avec Schuss le skieur. Par la suite, le sympathique ourson Misha, emblème de Moscou en 1980, a marqué les esprits. Dans l'histoire plus récente, elles ont pu s'avérer une source de revenus appréciable. Le personnage Vinicius, choisi par Rio en 2016, a ainsi permis de récolter 300 millions de dollars de bénéfices.
Les organisateurs de Tokyo-2020 ont chiffré les retombées économiques potentielles à 130 millions de dollars. Ils avaient décidé de laisser le dernier mot aux enfants, afin d'éviter un nouveau fiasco après l'embarrassante affaire du logo dont le dessin initial avait dû être changé en 2015 en urgence en raison d'accusations de plagiat.
Motifs en damier bleu pour les jeux Olympiques, rose pour les jeux Paralympiques, et silhouettes élancées, ces "yuru-kyara" (mascottes) sont censées avoir des pouvoirs magiques permettant de "se déplacer instantanément" n'importe où (pour la version olympique), de "parler au vent et aux rochers" et "de déplacer les objets d'un simple regard" (pour la version paralympique).
Et voici les mascottes des Jeux Olympiques et Paralympiques de @Tokyo2020, tout juste dévoilées par le comité d'organisation ! pic.twitter.com/DO72vBsgZl
— France Olympique (@FranceOlympique) 28 février 2018
Et dans un pays soucieux de réserver un accueil parfait à ses visiteurs, "elles sont toutes deux très hospitalières", mêlant "tradition et innovation". "Les Jeux ont enfin leurs mascottes. Cela représente beaucoup, surtout au Japon", a commenté dans un communiqué Ryohei Miyata, qui préside la commission des mascottes de Tokyo-2020. Le Japon regorge de ces créatures : elles se comptent par milliers, incarnant des régions, villes, services publics, spécialités locales...
Au pays de Hello Kitty et de Pokemon, même les adultes raffolent de ces peluches géantes, aimant prendre la pose avec elles et se jetant sur les gadgets à leur effigie. Le marché annuel est estimé à quelque 17 milliards d'euros, selon des chiffres de l'institut d'études Yano en date de 2015."Les Jeux ont enfin leurs mascottes. Cela représente beaucoup, surtout au Japon"
Les mascottes des JO d'été de Tokyo, créées par le dessinateur Ryo Taniguchi, seront officiellement lancées à l'été 2018 et tenteront de rééditer le succès de Soohorang, le petit tigre blanc, offert à chaque athlète sur le podium des jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud.
Création des premières mascottes en France en 1968
Ce sont les jeux de Grenoble qui ont les premiers lancé la mode des mascottes en 1968 avec Schuss le skieur. Par la suite, le sympathique ourson Misha, emblème de Moscou en 1980, a marqué les esprits. Dans l'histoire plus récente, elles ont pu s'avérer une source de revenus appréciable. Le personnage Vinicius, choisi par Rio en 2016, a ainsi permis de récolter 300 millions de dollars de bénéfices.
Les organisateurs de Tokyo-2020 ont chiffré les retombées économiques potentielles à 130 millions de dollars. Ils avaient décidé de laisser le dernier mot aux enfants, afin d'éviter un nouveau fiasco après l'embarrassante affaire du logo dont le dessin initial avait dû être changé en 2015 en urgence en raison d'accusations de plagiat.