Le journal de campagne du 31 mai 2017

Les rendez vous de la campagne des élections législatives : meetings, interviews, et notre série sur l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui, suite de la polémique sur la Maison de la Nouvelle-Calédonie, Bianca Hénin en réunion au Mont Dore et les règles du scrutin.

Polémique suite

La gestion de la Maison de la Nouvelle Calédonie à Paris continue de faire parler d’elle.
Mardi, Alain Descombels, candidat sans étiquette dans la première circonscription dénonçait des dépenses abusives de la part des élus et du directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie. 
Aujourd'hui, Philippe Michel, président de la Province Sud et président de la Maison de la NC décide de porter plainte pour diffamation.
Philippe Michel s’exprime au micro de Caroline Antic-Martin et de Cédric Michaut

 

 
 

Bianca Hénin en campagne 

La candidate du Front National dans la seconde circonscription était en meeting mardi soir à la mairie du Mont-Dore.
Une quinzaine de personnes ont fait le déplacement pour cette réunion d’information. 
Si elle est élue à l’assemblée nationale, Bianca Hénin s’est engagée à  défendre l’intérêt des Calédoniens et de conserver la citoyenneté française et le droit de vote pour tous.
Bianca Hénin qui s’oppose par ailleurs à la charte des valeurs communes présentée par le rapport de la mission d’écoute et de conseil sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Le reportage de William Lecren

 

 

Les règles du scrutin

(par Serge Massau d’Outre-mer 1ère)
Les électeurs devront choisir, les 11 et 18 juin prochains, leur député pour les 5 prochaines années. 
Comme pour l’élection présidentielle, il s’agit d’un scrutin uninominal à deux tours. En clair, on glisse dans l’urne un bulletin avec le nom d’un seul candidat.
Pour être élu dès le premier tour, le candidat doit avoir réuni plus de la moitié des votes exprimés, et au moins un quart des électeurs inscrits.
Si ce n’est pas le cas, sont qualifiés pour le second tour les candidats qui ont réuni plus de 12,5 % des électeurs inscrits. Attention, plus l’abstention est forte, et plus la barre pour accéder à la qualification est haute.
Au second tour, c’est plus simple, le candidat qui a réuni le plus de voix a gagné. Et si deux candidats se retrouvent à égalité parfaite, sera élu le candidat le plus âgé.
Côté budget, les candidats peuvent dépenser jusqu’à 38 000 euros (près de 4 535 000 francs CFP), plus 15 centimes d’euros (18 francs CFP) par habitant de la circonscription. L’Etat rembourse 47 % des dépenses, à condition d’avoir réuni 5 % des suffrages.
 
L'ensemble des candidats
Première circonscription
Sonia Backès (Les Républicains ensemble dans la France); Lina Balmelli (Front national) ; Bernard Deladrière (Le Rassemblement - Les Républicains) ; Alain Descombels (sans étiquette) ; Philippe Dunoyer (Calédonie Ensemble);  Philippe Gras (sans étiquette); Michel Hanocque (Union populaire républicaine); Louis Manta (La France insoumise); Germaine Nemia-Bishop (Rassemblement autochtone et souveraineté partagée); Charles Washetine (Union nationale pour l’indépendance) ; Macate Wenehoua (Union progressiste en Mélanésie) ; Gaël Yanno (Union pour la Calédonie dans la France).
Seconde circonscription :
Henry Bodeouarou (Rassemblement autochtone et souveraineté partagée) ; Gil Brial (Union pour la Calédonie dans la France) ; Oscar Diaz (Union populaire républicaine) ;Philippe Gomès (Calédonie Ensemble) ; Bianca Hénin (Front national) ; Louis Mapou (Union nationale pour l'indépendance) ; Harold Martin (Droite républicaine) ; Manuel Millar (sans étiquette); Pascal Vittori (Tous Calédoniens).