La handballeuse calédonienne Suzanne Wajoka s'entraîne actuellement sur le territoire avant de regagner la métropole. Elle espère être retenue en équipe de France pour le championnat d'Europe des moins de 18 ans. Une trajectoire remarquable qu'elle raconte pour NC1ère.
En attendant l'officialisation de sa sélection sous le maillot bleu des moins de 18 ans, Suzanne Wajoka suit à la lettre son programme de préparation individuelle envoyé par la fédération française. Sur le Caillou pour des vacances jusqu'à la fin juillet, l'ancienne handballeuse du Mont-Dore commence à travailler sous la houlette d'un tonton particulièrement connu. Il s'agit de Pierre Wajoka, ancien milieu de terrain de l'équipe de football de Nouvelle-Calédonie, multiple champion territorial avec l'AS Magenta, et finaliste de la Ligue des Champions d'Océanie en 2005. Cousins et cousines de Suzanne jouent le rôle de partenaires d'entraînement.
... avant de retrouver Olivia Vaïtanaki
A la mi-juillet, c'est dans un autre cadre qu'elle poursuivra sa préparation. Elle la peaufinera avec celle qui a toujours cru en elle, et qui a grandement contribué à son départ pour la métropole, Olivia Vaïtanaki. Elle l'avait repéré lors d'un match disputé avec le Mont-Dore et lui avait permis d'intégrer le pôle espoir féminin du Pacifique qu'elle dirige. Ancienne joueuse de très haut-niveau, Olivia n'a jamais cessé d'accompagner sa protégée, issue d'un milieu modeste.
Interview
Dans les studios d'NC1ère, Suzanne Wajoka est revenue sur son parcours de handballeuse, la perspective de l'Euro, et son quotidien au pôle France d'Orléans et dans le club de Fleury-les-Aubrais (champion de France 2015 et vice-champion 2013 en seniors) où elle évolue avec les moins de 18 ans.