Le judo calédonien termine Apia 2019 avec dix médailles d'or

Photo de famille des médailles du judo en individuel.
La sélection judo de Nouvelle-Calédonie peut aller se reposer l'esprit tranquille. Elle s'est distinguée dans les Jeux du Pacifique, qui se terminent pour la discipline, en décrochant 23 médailles, dont dix en or.
Ils ne sont pas encore partis de Samoa, la vingtaine de judokas calédoniens. Mais le temps de la compétition s’est achevé mercredi, sur les tatamis de la salle Gym 1, au complexe sportif de Falatea. Et en deux jours, les Cagous ont accompagné en beauté le retour de la discipline dans les Jeux du Pacifique. 

Sélection rajeunie

Le judo, sport optionnel, était absent de Port-Moresby en 2015. Il fait un retour en force à Apia. Certes, la sélection de Calédonie, rajeunie, faisait preuve d’ambition. Mais de là à rafler 23 médailles dont dix en or ! Les Cagous, en lice face à douze sélections, font une razzia sur les récompenses, en individuel, par équipes puis en open.
 

Heure de vérité

Tout le potentiel du judo calédonien s’est exprimé dans le tournoi par équipes, mercredi matin. Après deux mois de préparation au Japon, sur le Caillou et en métropole, c'était l’heure de vérité. Les garçons étaient attendus mais les filles, moins. Et pourtant, elles l'emportent sur les combattantes fidjiennes et tahitiennes.
 

On savait que ça allait être difficile. On doutait presque. Mais on a est allées à fond. On s’est dit qu’on allait tout donner peu importe qui on a en face.
- Jaycee Brival, or par équipe et en open. 

 

Une finale hommes tendue 

Dans la foulée, les judokas gagnent aussi la finale messieurs. «Elle était tendue», dira juste après Teva Gouriou. «Il y a eu un petit peu de discussions avant, entre Tahiti et nous, c’est pour ça qu’il y avait un peu d’animosité sur le tapis. Après, on est un sport de combat. C’est resté dans les règles de l’art.» Et d'énumérer: « Merci aux Tahitiens, merci à mon équipe qui a fait le taff, merci aux filles qui nous ont fait rêver, qui nous ont donné le courage d’aller jusqu’au bout.»

Le reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec :