Kaméré : le meurtrier condamné à 18 ans de prison de ferme

La carabine 22 long rifle du condamné
 Les jurés ont suivi les réquisitions de l’avocate générale qui a requis 18 ans de prison ferme.
« C’est le monde à l’envers » a déclaré l’avocate générale : «  derrière le banc des accusés, une personne insérée dans la société, qui présente bien et sur le banc des témoins des victimes, des  jeunes qui boivent et font du bruit dans le quartier ». Elle décrit Michel Apikawa comme une personne lisse, sans excès qui avait tout pour réussir mais avec un problème : la jalousie.  
Elément déclencheur qui a fait basculé sa vie, celle des victimes ainsi que celles de leurs proches respectifs.
 

Colère, alcool et arme à feu : cocktail tragique 

17 octobre 2013, en matinée, une dispute éclate avec sa concubine.
L’accusé âgé alors de 25 ans vient de rentrer chez lui après avoir passé la nuit dehors à boire avec 4 autres jeunes hommes.
Alertés par les cris, ces compagnons de beuverie tentent d’immobiliser le prévenu permettant à sa concubine de s’échapper.
Fou de rage, l’accusé rentre chez lui, tire sur les 4 jeunes avec sa carabine 22 long rifle.
Il y aura 7 coups de feu dont un mortel pour Charles Uedre, 19 ans, les trois autres  personnes sont blessées.
 

«  Tir de précision »

Avec 60% de réussite sur les 7 tirs, le ministère public affirme qu’il s’agissait là de tirs de précision.
L’avocate générale a demandé la qualification d’homicide volontaire et elle a donc requis 18 ans de prison ferme.
Quant à la défense, l’avocat du prévenu a assuré que son client n’avait jamais eu l’intention de tuer. 
Les membres du jury ont suivi les réquisitions du ministère public. 
Dans ce procès, les raisons de cette colère meurtrière sont restées inexpliquées.