Alors que l'assemblée générale de KNS se réunissait lundi après-midi jusqu'à 16 heures, la fuite d'un communiqué interne rédigé par le président Neil Meadows et daté du 13 février - soit le lendemain - est venue confirmer peu après ce que beaucoup redoutaient : "Les opérations seront suspendues, le temps pour Glencore, avec le support de la SMSP et de Koniambo Nickel, de céder sa participation dans l'actionnariat de Koniambo Nickel".
Des informations confirmées une demi-heure plus tard par un second communiqué, envoyé cette fois aux rédactions de manière officielle. "Après plusieurs semaines de discussions entre la SMSP, Glencore, la direction de Koniambo Nickel et l’État, aucune solution alternative de financement acceptable par Glencore n’a pu être trouvée", est-il écrit. Le document évoque "la décision d'ouvrir une phase de transition".
Les emplois directs maintenus pendant six mois
Une étape qui devrait durer "six mois, période pendant laquelle l'emploi de tous les salariés locaux de Koniambo Nickel sera maintenu", promet Neil Meadows. Selon une source proche du dossier, le président fait allusion aux 1200 emplois directs de l'usine. Des dispositions seraient aussi prévues pour les sous-traitants, mais des réunions devront encore en préciser le contenu dans les prochaines semaines.
Pendant les six prochains mois, "les installations seront maintenues « chaudes », c’est-à-dire qu’elles seront alimentées en énergie afin de préserver leur intégrité en vue d’un redémarrage dès que possible", conclut Neil Meadows.
Un dispositif d'information pour les "parties prenantes"
D'après le communiqué, un dispositif sera également mis en place pour permettre aux différentes parties prenantes de s'informer "sur la phase de transition, ainsi que sur les éventuelles informations concernant notre avenir".