Une génération déjà, que l’Accord de Nouméa a été signé. Le 5 mai 1998, la Nouvelle-Calédonie entrait dans une nouvelle ère d’autonomie renforcée sur des sujets tels que l’identité kanak, la citoyenneté, les signes identitaires, les pouvoirs. Vingt-cinq ans plus tard, qu’en pensent les jeunes élus ?
Florence Rolland de Générations NC : "On ne peut que féliciter nos aînés"
"Les accords ont permis à notre territoire d’évoluer économiquement mais aussi, de trouver la concorde entre les différentes communautés qui composent ce territoire. On ne peut que féliciter nos aînés d’avoir trouvé un juste milieu pour que nous, la génération accords, puissions évoluer en paix et dans un territoire pérenne".
Laurie Humuni du RDO : "Une vraie volonté de destin commun"
"L’Accord de Nouméa a été un accord qui a permis à notre pays de s’émanciper avec les transferts de compétences et avec la possibilité de gérer notre pays. C’est un accord de paix qui a pu être signé et qui a permis de réunir une vraie volonté de destin commun."
Romuald Pidjot de l’UC : "Un accord pour préparer l’après"
"Ça a été 25 ans qui nous ont permis de voir ce qui marchait et ce qui ne marchait pas. Cet accord nous a permis de nous préparer à l’après, c'est à dire à la pleine souveraineté."
Annie Qaeze de Calédonie ensemble : "Maintenir l’héritage de paix"
"Aujourd’hui n’est pas parfait, il reste des choses à faire bien sûr, mais on ne va pas ignorer qu’un chemin a été initié qui nous a permis d’être là on l’on est. C’était quelque chose de nécessaire à un moment donné et on se doit maintenant de maintenir l’héritage qui nous a été transmis, notamment l’héritage de paix."
Caël Normandon des Loyalistes : "Les accords ont vécu"
"Les accords, nous les avons vécus et apprivoisés. Nous les avons appris à l’école. Et puis, finalement, ça a irrigué un certain nombre de nos actions au quotidien et c’est ça qui est important, les accords ont vécu. Et aujourd’hui, nous avons une nouvelle page à écrire".