Le lycée Michel-Rocard, à Pouembout, celui de Do Neva, à Houaïlou, ou encore les Maisons familiales rurales de Bélep, Pouébo, Koné et Poindimié, ainsi que les deux sections agricoles du lycée du Mont-Dore : en tout, ce sont pas moins de 490 élèves du territoire qui ont opté pour une filière agricole cette année.
Des établissements où, pour la deuxième année consécutive, l’accent est mis sur de nouvelles pratiques, telle que l’agroécologie. Un système de production dont le but est de préserver les ressources naturelles, en respectant le cycle de la nature, pour produire autrement. Plus qu’une méthode, c’est une formation à l’observation et à l’adaptation de la nature.
L’objectif, c’est de former les jeunes à la transition agro-écologique dans le cadre de leur préparation à leur diplôme, mais également de les encourager à s’engager dans les actions éco-responsables.
Nathalie Aleu-Saby - directrice adjointe de la direction du service d’Etat de l’agriculture, de la forêt et de l’environnement (Dafe)
Un domaine dans lequel se démarque notamment le lycée de Do Neva, à Houaïlou, qui possède une exploitation agricole labellisée Bio Pasifika. Une ferme pilote qui s’inscrit dans le cadre du Projet régional océanien des territoires pour la gestion durable des écosystèmes (PROTEGE), mis en place par la Communauté du Pacifique Sud (CPS).
Du côté du lycée Michel-Rocard, l’agroécologie est également au goût du jour. Comme l’année dernière, les étudiants devraient prendre part à l’organisation des Trophées de l’agroécologie, un concours national du ministère de l’agriculture et de l’alimentation qui récompense les démarches vertueuses d’agriculteurs envers la santé des consommateurs et vis-à-vis de l’environnement.
Nouvelle formation à Poindimié
A la rentrée, la Maison familiale rurale de Poindimié accueillera 14 jeunes pour une nouvelle formation en alternance, accessible dès l’âge de 14 ans.
C’est un CAP agricole, service aux personnes et vente en espace rural. Un diplôme polyvalent du ministère de l’agriculture qui permet aussi bien d’exercer un métier dans le secteur du service aux personnes (petite enfance et personnes âgées ou en situation de handicap) que dans celui de la vente en milieu rural.
Nathalie Aleu-Saby - directrice adjointe de la Dafe
Ce tout nouveau certificat d'aptitude professionnelle se prépare en deux ans, avec au total 40 et 42 semaines de stage, ainsi que 28 semaines de formation scolaire. Un diplôme permettant de rentrer dans la vie active, de développer son activité ou bien de poursuivre ses études en enchaînant avec un bac pro services aux personnes et aux territoires, disponible au Lycée Do Neva, à Houaïlou, ou au lycée Michel-Rocard, à Pouembout.