L'aquaculture au ralenti avec la crise sanitaire Covid-19

En pleine saison de pêche de la crevette bleue, l’usine de transformation et de conditionnement installée à Koné, peine à produire comme d’habitude avec la crise sanitaire actuelle. En cause la réduction de personnel liée au confinement.
A quelques kilomètres de leur lieu de travail, des saisonnières attendent leur véhicule qui les conduira à la SOPAC.
Et premiere précaution : du gel et des masques sont distribués. Ils sont obligatoires pour ces employées de l’usine de traitement et de conditionnement de crevettes de Koné.
 

"Toutes les 30 minutes, on met du gel."

 

Seuls 75% des salariés présents

Depuis le début de la crise, les employées ont rencontré des difficultés pour trouver un transport. Du coup, la société a mis en place une navette. Un surcoût pour l’entreprise. 
Dans cette société agroalimentaire, appliquer les gestes d’hygiène est une norme de rigueur. Mais avec la crise, ces pratiques ont été renforcées. D’autres mesures ont été prises :
  • restrictions du nombre de salariés dans les vestiaires,
  • équipement de sécurité individuel intégrale en tissu,
  • rappel des consignes spécifiques Covid-19 avant la prise de poste

 

Avec le confinement, la société a eu du mal à recruter des saisonniers. Seuls 75% d'entre eux ont répondu à l'appel. Conséquence sur la production : 12 tonnes de crevettes bleues devraient être conditionnées  chaque jour, au lieu des 16 tonnes habituelles. Une production destinée à l'exportation. 

Reportage Camille Mosnier et David Sigal
©nouvellecaledonie