L’association Noé donne le coup d’envoi de la fête de la science

Du 7 au 16 novembre se déroule la fête de la science. Quarante événements se tiennent sur l'ensemble du territoire. Le thème de cette 29ème édition: la nature calédonienne et les différentes recherches scientifiques qui la concernent. A l'UNC, l'association Noé expose des photos de plantes locales.
Emilie Ducouret est une des trois scientifiques en charge de l’association Noé. Spécialisée en écologie des forêts tropicales, elle étudie les conifères de Nouvelle-Calédonie. Des espèces que l’on retrouve sur le littoral. Elles permettent notamment de lutter contre l’érosion des côtes.  
« La Calédonie est un pays de diversification des conifères. On a beaucoup d’espèces, 47 dont 46 qui sont endémiques, ce qui veut dire qu’elles n’existent que en Nouvelle-Calédonie » explique Emilie Ducouret. « Et particulièrement pour les pins colonnaires, qu’on appelle en latin les araucarias puisque 70 % des espèces connues dans le monde sont présentes uniquement en Nouvelle-Calédonie ». 
 

Rendre les connaissances et la recherche accessibles

L’association Noé inaugure la 29ème édition de la fête de la science. Grâce à cette exposition dans les locaux de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, les visiteurs découvrent les conifères et les palmiers du pays. Des plantes que l’on retrouve dans les maquis miniers et les forêts humides.    
« L’objectif de la fête de la science, c’est vraiment de vulgariser pour le grand public et le public scolaire, autour de cette thématique planète nature, les connaissances scientifiques, la recherche, et la rendre accessible à tout le monde à travers des événements ludiques, festifs, qui permettent à tout le monde de participer avec ou sans inscription et qui sont évidement gratuits » explique Juliette Renault, de la cellule animation du CRESICA. 

Du 7 au 16 novembre, la fête de la science propose au public d’acquérir des connaissances sur les différents écosystèmes. Un outil d’éducation mais aussi de prévention vis-à-vis des menaces qui pèsent sur la nature calédonienne.  
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Louis Perin