Avec la vague du dernier variant, l'Australie connait une véritable ruée vers les tests covid, en particulier PCR. Ainsi, les files d'attente s'allongent démesurément, comme les délais pour obtenir les résultats. Le système est totalement débordé.
Réduction du nombre de tests PCR
Pour tenter de juguler le flux, le gouvernement incite la population à ne se faire tester qu'en cas de symptômes. Les tests antigéniques seront favorisés et, désormais, ne seront plus doublés par des PCR.
"Nous avons convenu aujourd'hui de supprimer l'exigence d'un test PCR pour confirmer un résultat de test antigène rapide positif, explique Scott Morrisson, le Premier ministre australien. Donc, si vous êtes un cas contact et que vous avez subi un test antigénique rapide et qu'il est positif, vous n'avez pas besoin de faire un test PCR pour le confirmer. Cela diminuera la pression sur la chaîne de test PCR."
Le chef du gouvernement de Canberra a rappelé que pour les voyageurs venant de l'étranger il n'y a plus besoin d'un 2ème test si le 1er test antigénique, effectué à l'arrivée, est négatif.
Des millions de tests antigéniques rapides commandés par la Nouvelle-Galles-du-Sud
Car même les tests antigéniques commencent à se faire rares. La Nouvelle-Galles-du-Sud en a commandé des millions qui devraient arriver, pour la plupart, en fin de semaine prochaine.
Susan Pearce, secrétaire adjointe à la santé de la Nouvelle-Galles-du-Sud détaille les publics visés : "Nous avons l'intention de distribuer ces tests antigéniques rapides aux centres de test PCR pour permettre aux gens d'y accéder à ce stade. L'autre point à souligner est que nous les avons déjà faits distribuer aux groupes de personnes vulnérables, aux sans-abri, aux personnes dans les zones de réfugiés et aux services médicaux aborigènes également."
Course contre la montre
Capacités hospitalières, tests… Même si elles se veulent optimistes, les autorités australiennes sont engagées dans une véritable course contre la montre face au variant omicron qui provoque des records de contamination.
Le reportage de Bruno Sat, Marie-Odile Boisard et Olivier Canneval :