L’Ehpad situé à Dumbéa a choisi dès le début de la crise sanitaire, de protéger ses 80 résidents et son personnel en confinant tout le monde à domicile. Ils vivent ainsi coupés du monde ou presque depuis plus de deux semaines, avec pour seule contrainte le manque de contact.
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« Nous savons depuis toujours que les résidents des Ehpad sont des personnes à risque, et nous avons opté dès le début de la crise pour un confinement total. Les 14 personnes qui fréquentent notre établissement de jour sont rentrées chez elles, et les autres ont continué à vivre normalement ici, avec une grande partie du personnel qui a accepté de rester également ». Gilles Clavilier, le directeur des Jardins d’Eleusis, se félicite de ce choix précoce qui a évité bien des complications dans son établissement.
Les résidents vivent exactement comme auparavant, même s’ils souffrent du manque de visites de leurs proches. « Oui, confirme Armande Rabot, une résidente, c’est vraiment ce qui nous manque le plus. Nous sommes très bien ici, mais le contact avec nos proches, nous y sommes attachés. C’est vraiment le seul inconvénient majeur du confinement ». Heureusement, les outils connectés permettent d’atténuer le problème. Nicole Lelong parle ainsi tous les jours avec sa fille grâce à sa tablette. « Mes filles m’appellent chacune à leur tour, je ne reste jamais une journée sans nouvelles. On se raconte les petites choses que nous avons faites dans la journée ».
Dans ce vaste espace arboré blotti au pied de la chaîne, la vie interne se déroule normalement, rythmée par les repas et les animations. Les gestes barrière ont été mis en place dès le premier jour pour éviter toute contamination venue de l’extérieur. Les repas sont livrés chaque jour par un prestataire, et une minutieuse procédure de réception avant stockage en chambre froide garantit la préservation de l’immunité dans l’enceinte de l’établissement.
Déjà deux semaines et pas la moindre tension. Ces personnes âgées traversent la crise à travers les médias qui leur montrent des exemples moins réjouissants. Le personnel présent n’a pas perdu le sourire adressé à des résidents attachés à leurs accompagnants. Loin des catastrophes qui ont frappé les Ehpad en Métropole, avec les centaines de décès de personnes fragiles. Le reportage d'Erik Dufour et Claude Lindor
Les résidents vivent exactement comme auparavant, même s’ils souffrent du manque de visites de leurs proches. « Oui, confirme Armande Rabot, une résidente, c’est vraiment ce qui nous manque le plus. Nous sommes très bien ici, mais le contact avec nos proches, nous y sommes attachés. C’est vraiment le seul inconvénient majeur du confinement ». Heureusement, les outils connectés permettent d’atténuer le problème. Nicole Lelong parle ainsi tous les jours avec sa fille grâce à sa tablette. « Mes filles m’appellent chacune à leur tour, je ne reste jamais une journée sans nouvelles. On se raconte les petites choses que nous avons faites dans la journée ».
Dans ce vaste espace arboré blotti au pied de la chaîne, la vie interne se déroule normalement, rythmée par les repas et les animations. Les gestes barrière ont été mis en place dès le premier jour pour éviter toute contamination venue de l’extérieur. Les repas sont livrés chaque jour par un prestataire, et une minutieuse procédure de réception avant stockage en chambre froide garantit la préservation de l’immunité dans l’enceinte de l’établissement.
Déjà deux semaines et pas la moindre tension. Ces personnes âgées traversent la crise à travers les médias qui leur montrent des exemples moins réjouissants. Le personnel présent n’a pas perdu le sourire adressé à des résidents attachés à leurs accompagnants. Loin des catastrophes qui ont frappé les Ehpad en Métropole, avec les centaines de décès de personnes fragiles. Le reportage d'Erik Dufour et Claude Lindor