L’État fait le point sur les mesures sanitaires pour le troisième référendum

La troisième consultation référendaire sera très encadrée, en raison de la crise sanitaire. Extension de l'amplitude horaire pour les bureaux de vote, limitation du nombre d’électeurs, vaccination et tests… les dispositions sont nombreuses. On fait le point.

Des mesures sanitaires spécifiques, ont été mise en place pour la troisième consultation référendaire. Elles ont été détaillées ce mardi après-midi. 

Amplitude horaire des bureaux de vote

La première d’entre elles, c’est l’ouverture, avec une plus grande amplitude horaire des bureaux de vote. 

  • De 7h à 18h, pour la majeure partie du territoire, 
  • De 7h à 19h à Nouméa, 
  • De 7h à 17h pour Tiga et l’île Ouen.

Un guide du bureau de vote sera transmis à l’ensemble des communes, pour faciliter la bonne application des règles sanitaires, encadrant le déroulement des opérations électorales. 

Limitation du nombre d’électeurs au sein du bureau de vote

Il sera demandé aux présidents de bureaux de vote, de limiter le nombre d’électeurs présents simultanément au sein d'un même bureau. Un électeur à la table de décharge, électeurs dans les isoloirs et un électeur, à la table d’émargement. 

Une file d’attente devra être organisée à l’extérieur du lieu de vote et un marquage au sol, apposé, afin que les électeurs soient espacés d’au moins 1,5 mètre. 

Une seconde file d’attente, "prioritaire", devra être prévue à l’extérieur du bureau de vote, pour les personnes vulnérables, afin que celles-ci puissent accéder au bureau de vote en priorité. 

Parcours des électeurs

Dans chaque bureau de vote, un marquage au sol sera mis en place, à chaque étape du parcours de l’électeur. "Il est recommandé de prévoir une entrée et une sortie distinctes, ou au moins nettement séparées, sans superposition des flux entrants et sortants", précise le haut-commissariat.

Les gestes barrières lors des opérations de vote 

Un point pour se laver les mains, ou du gel hydro-alcoolique, devront être mis à disposition des Calédoniens, à l’entrée et à la sortie du bureau de vote en deux points distincts, afin d’éviter les croisements et les flux. 

Le port du masque sera obligatoire pour les membres du bureau de vote, les scrutateurs et les électeurs. Il pourra être retiré sur demande d’un membre du bureau de vote, "pour la stricte nécessité du contrôle de l’identité de l’électeur". Les membres du bureau de vote pourront demander aux électeurs de retirer "brièvement" leur masque, "seulement si cela s’avère nécessaire, à la vérification de leur identité". 

Tout au long des opérations de vote, il conviendra de limiter les contacts entre les électeurs, les membres du bureau de vote et les électeurs. Il est fortement recommandé de : 

  • ne pas toucher les documents d’identité ou la carte électorale des électeurs. 
  • demander aux électeurs d’apporter leur propre stylo, afin d’émarger ou renseigner le procès-verbal. Il est rappelé "qu’en aucun cas, les assesseurs ne peuvent se substituer aux électeurs pour signer à leur place".
  • étaler sur la table de décharge les enveloppes et bulletins de vote, pour que l’électeur n’en touche pas plusieurs. Les locaux devront également être régulièrement aérés, tout au long de la journée. 

Le nettoyage des locaux

Les bureaux de vote devront être nettoyés avant, et après le scrutin. Il conviendra de porter une attention particulière sur les poignées de porte, les tables et chaises, le matériel qui aura servi à l’occasion de opérations de vote. Il sera également demandé d’assurer un nettoyage fréquent du matériel de vote, au cours du scrutin.

Vaccination, tests et autotests

Pour la tenue du bureau de vote, le haut-commissariat recommande de "solliciter en priorité des personnes vaccinées, ou immunisées et à défaut, de faire réaliser un dépistage dans les 48 heures précédant le scrutin".

Dans le cas où il n’est pas possible de composer un bureau de vote uniquement de personnes vaccinées et de mobiliser uniquement des fonctionnaires communaux vaccinés le jour du scrutin, il est recommandé que ceux-ci réalisent des tests, "qu’ils soient PCR, antigéniques ou autotests". 

Ces tests devront être réalisés dans les 48 heures, précédant le scrutin. Des autotests seront mis à la disposition des mairies par l’État.

Au cours de la semaine précédent le scrutin, entre le 6 et le 9 décembre, il sera demandé aux maires de rappeler ces dispositions aux membres des bureaux de vote, et fonctionnaires communaux mobilisés, qui n’ont pu être vaccinés en amont du scrutin.

Du côté des électeurs, le pass sanitaire ne sera pas demandé à l'entrée des bureaux de vote.

Dépouillement des votes

Pour le dépouillement, des scrutateurs vaccinés ou immunisés, devront être "désignés en priorité", précise le haut-commissariat. 

Les mesures barrières devront être appliquées tout au long du dépouillement. Une distance d’au moins 1,5 mètre entre chaque scrutateur devra être respectée, du gel hydro-alcoolique devra être mis à disposition, et le port du masque sera obligatoire.

Il sera également nécessaire de limiter le nombre de tables de dépouillement, et de scrutateurs présents à chaque table.

Rémi Bastille, le secrétaire général du haut-commissariat en Nouvelle-Calédonie, répond à Louis Perin et Gaël Detcheverry 

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