La décision a été prise par le comité central de l’Union progressiste en Mélanésie (UPM), samedi 7 septembre. Une réunion destinée “à analyser les retours du congrès de Koumac” (nord de la Nouvelle-Calédonie), auquel l’UPM n’a pas participé, tout comme le Palika, faute d'accord sur l'ordre du jour.
Désaccord avec la nomination de Christian Tein à la présidence
Lors de ce congrès, le FLNKS a entériné deux motions majeures : la nomination comme président du front de Christian Tein, leader de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), en détention provisoire pour son rôle présumé dans les violences qui secouent la Nouvelle-Calédonie depuis le 13 mai dernier, et la décision de poursuivre les discussions sur l’avenir du territoire, uniquement avec l’Etat.
Deux sujets sur lesquels l’UPM a une vision très divergente. “L’UPM ne se reconnaît pas dans les actions commises depuis le 13 mai, responsables de l'effondrement socio-économique du pays attendu dans les prochaines semaines”, écrit notamment Victor Tutugoro, qui désigne nommément Christian Tein comme “responsable des événements.”
L’UPM, qui souhaite la mise en œuvre "des conditions nécessaires à la tenue d'un débat serein et apaisé”, a donc décidé de “suspendre toute participation au fonctionnement du FLNKS jusqu'à son 41e congrès.” Celui-ci doit avoir lieu les 9 et 10 novembre prochains à Poum.