L'UPM et l'UC n'iront pas à Paris pour les discussions sur l'avenir institutionnel de la Calédonie

Pierre-Chanel Tutugoro, secrétaire général de l'Union calédonienne.
L'Union progressiste en Mélanésie et l'Union calédonienne ont enfin donné leurs réponses : ces deux composantes du FLNKS ne feront pas partie des groupes politiques présents à Paris pour les discussions sur l'avenir institutionnel.

Les rencontres auront lieu à partir du 27 octobre, à Paris et on savait déjà que le FLNKS n'y participerait pas. Ce mercredi, l'UPM et l'UC ont elles aussi communiqué leurs positions : elles ne seront pas présentes autour de la table des discussions parisiennes. Pour l'heure, seul le Palika a accepté de se rendre à Paris.


L'UC décline l'invitation

Dans un communiqué envoyé ce mercredi, l'Union calédonienne confirme la "non participation de ses élus et responsables. Un courrier sera envoyé au gouvernement Borne pour décliner l'invitation".

L'Union calédonienne pointe du doigt "la méconnaissance du dossier calédonien" par le président de la République. Pour le mouvement, Emmanuel Macron insiste et veut "imposer un calendrier vers un référendum de projet, dont personne ne connaît les tenants et les aboutissants." 

Le communiqué complet à lire ci-dessous :

De son côté, l'UPM, qui est à l'animation du bureau politique du FLNKS, par la voix de Victor Tutugoro, a indiqué qu'elle avait "un devoir moral pour préserver l'unité."

Ecoutez les explications de Victor Tutugoro au micro de Claudette Trupit

L'UPM n'ira pas à Paris