La Bande à Nounou et Kingtäz s’associent pour lutter contre la maltraitance animale

La Bande à Nounou et Kingtäz publient une vidéo parodique pour lutter contre la maltraitance animale.
Toute l’année, l’association la Bande à Nounou œuvre pour placer et sauver des chiens. En plus de cette action de terrain, ses membres ont bon espoir de changer les mentalités en sensibilisant les Calédoniens à la problématique de la maltraitance animale. Avec ces jours-ci, une opération de communication originale.

Comment donner une voix aux animaux maltraités ? Peut-être avec une vidéo, réalisée par un humoriste bien connu des réseaux sociaux. C’est le pari de la Bande à Nounou.
"J’ai pensé à Kingtäz parce que je sais que ses parodies sont assez connues sur le territoire, que tout le monde les regarde. C’est une personne qui a assez de visibilité auprès de pas mal de monde" explique Ambre, la secrétaire de l’association. "Nous, l’objectif pour la maltraitance animale, c’est justement de faire en sorte de toucher tout le monde. Donc, je m’étais dit pourquoi pas avec Kingtäz, surtout que les gens aiment bien ses vidéos".
Kingtäz a choisi de détourner un extrait du célèbre film d’animation La Belle et le clochard. De l’humour oui, mais avec un message touchant qui raconte le quotidien de certains animaux. 

Un long travail de sensibilisation

Une première opération virale sur les réseaux sociaux, mais les bénévoles de l’association ont conscience qu’il y a encore beaucoup de travail à faire.
"Malheureusement, ça ne révolutionnera pas, ça ne changera pas non plus énormément les choses, parce que quand vous voulez sensibiliser sur une thématique, que ce soit la maltraitance animale ou autre chose, c’est beaucoup de temps, sur des années" souligne Ambre.

La générosité des Calédoniens

En plus de cette actualité, l’association a ouvert une cagnotte pour financer les soins vétérinaires les plus lourds. Au vu du manque de subventions, la Bande à Nounou compte essentiellement sur la générosité des Calédoniens.

Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Cédric Michaut 

©nouvellecaledonie