Pour soulager le seul service qui traite les malades du Covid-19, le CHT Gaston-Bourret, dans cette période de crise sanitaire, peut faire appel aux centres hospitaliers de proximité pour recevoir ses patients. Six patients ont été transférés ce mercredi à la clinique de Nouville.
Des brancards prêts à recevoir les patients, des ambulances parées à les embarquer à l’entrée du CHT. L’organisation est parfaitement bien coordonnée. Ce mercredi matin, six malades du service de pneumologie du Médipôle ont été transférés vers la clinique Kuindo-Magnin à Nouville. C’est la seconde fois qu’une telle opération est programmée.
« Nous sommes déjà entraînés car l’an dernier, au mois de mars, nous avons fait la même chose avec les services de pneumologie et de gériatrie afin que le CHT libère des lits de médecine et consacre plus de moyens à l’unité Covid », explique Loïc Fretard, le directeur d’exploitation de la clinique Kuindo-Magnin.
Organisation et adaptation
Ce transfert impose notamment une organisation au sein de la clinique. Des lits ont été réquisitionnés pour accueillir les patients. Si les effectifs de soin sont les mêmes, ce chamboulement impose malgré tout un temps d’adaptation.
« On a dû s’adapter pour intégrer ces patients dans nos services ouverts en période de confinement. Les activités de la clinique ont été redimensionnées pour tenir compte du confinement. Néanmoins, on s’est rapidement organisé pour recevoir ces six patients. Nous avons donc libéré des lits et pris aussi des lits dans d’autres unités de soin. »
L’objectif de cette opération est d’augmenter la capacité d’accueil de l’Unité Covid-19 du CHT Gaston-Bourret. Le gouvernement a fait appel à la clinique de Nouville qui s’est inscrite dans cette démarche de soutien et d’accompagnement. Deux services du Médipôle sont concernés par ce transfert : la pneumologie et l’endocrinologie.