La Grande brasserie de Nouvelle-Calédonie s'engage à limiter ses émissions de gaz à effet de serre

Rénovation des infrastructures, pose de panneaux solaires, électrification de la flotte de transport : avec l'accompagnement de l'ACE, la GBNC a identifié les améliorations à réaliser en vue de réduire son empreinte carbone.
Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie affiche ses prétentions en terme de transition énergétique. Si le secteur minier, très énergivore, est pointé du doigt, les autres industries devront également évoluer. C’est dans ce contexte que la GBNC a signé un protocole d’entente avec l’Agence calédonienne de l’énergie lundi 21 août.

L'objectif de cette convention, c'est d'arriver à une décarbonation totale de l’activité d’ici 2030. La Grande brasserie de Nouvelle-Calédonie est devenue la toute première industrie du pays à s’engager aussi fortement dans sa réduction de CO2 dans l’atmosphère. Actuellement, le site du 4e km rejette près de 2000 tonnes de dioxyde de carbone par an. Une réduction de 500 tonnes est espérée dans deux ans. Et en 2030, les dirigeants envisagent d'atteindre le stade du zéro rejet.

Cela passe par une rénovation des infrastructures, et notamment de la chaudière, jugée trop énergivore. Le recours à la pose de panneaux solaires est une étape primordiale pour cette révolution au sein de l'entreprise qui a vu le jour en 1920. La GBNC réfléchit encore à l’électrification de sa conséquente flotte de transport.

Une trentaine de marques calédoniennes en transition

Le partenariat avec l’Agence calédonienne de l'énergie comporte des phases d’études sur les technologies à déployer, et prévoit la formation et la sensibilisation des salariés, partie prenante de cette mutation en marche.

Christopher Gygès, membre du gouvernement, s’est félicité de l’engagement de la GBNC : «Elle montrera l’exemple aux autres». Ajoutant qu’une trentaine de marques calédoniennes ont entamé les démarches pour être accompagnées, elles aussi, dans cette transition énergétique.