La journée mondiale du don du sang honorée lundi 14 juin

Sensibiliser à la contribution essentielle des donneurs de sang volontaires et bénévoles, c’est l’objectif de la journée mondiale du don du sang, relayée ce lundi 14 juin. L'occasion de faire le point sur les besoins en Nouvelle-Calédonie, au sein du centre du don du sang de Nouméa.

Cinquante par jour. C’est le nombre de donneurs nécessaires pour couvrir les besoins en sang de la Nouvelle-Calédonie. Et l’autonomie du territoire est d’autant plus importante, que l’insularité limite les solutions de secours.

"On aimerait que tous les jours, il y ait au moins cinquante personnes"

"On aimerait que tous les jours, il y ait au moins cinquante personnes qui se présentent au centre du don du sang. On a besoin entre 30 et 60 poches par jours en Calédonie", précise Laure Philippe, médecin au centre du don du sang. Mais pas de panique, les besoins du territoire sont couverts rassure la spécialiste.

De nombreux dons ont été effectués en 2020, plus de 7 600 au total. "Il y a eu 7 265 dons de sang et 400 dons de plaquettes. Il faut savoir qu’il y a une dizaine d’années, on n’était qu’à 5 000 dons mais on avait alors besoin que de 5 000 poches, parce que au fil du temps, la médecine progresse et le nombre de personnes évolue", ajoute Laure Philippe.

Les précisions de Laure Philippe, médecin au centre du don du sang

 

Besoins variables

Pourtant le centre lance régulièrement des appels au don. D’abord parce que les besoins sont variables, mais aussi parce que le sang ne se conserve pas éternellement. "Entre le jour où la poche est prélevée et le jour maximum où elle doit être transfusée, il s’écoule 42 jours", poursuit la médecin.

Un sang qui ne peut donc pas être stocké, d’où les appels réguliers pour recruter de nouveaux donneurs. Une opération qui ne prend qu’une dizaine de minutes au total et pour laquelle on peut toujours changer d’avis. "Venez. Poussez la porte. On ne force personne, mais l’important c’est de faire le premier pas". 

Pour se rassurer ou se motiver certains viennent entre amis ou entre collègues, voir en famille. Une condition toutefois : il faut avoir entre 18 et 71 ans.

Le reportage de Dave Waheo-Hnasson :