La levée des motifs impérieux annoncée pour le 1er novembre

Le haut-commissaire annonce dans un courrier qu’il ne sera plus nécessaire de justifier d’un motif impérieux pour entrer en Nouvelle-Calédonie. La vaccination, le test de dépistage à l'arrivée et l’isolement restent en revanche obligatoires.

C’est une annonce attendue depuis longtemps aussi bien par les Calédoniens désireux de voyager que des personnes qui cherchent à venir chez nous, pour rendre visite à leur famille ou pour découvrir le pays. 
Les motifs impérieux pour entrer en Nouvelle-Calédonie doivent être levés à compter du lundi 1er novembre. 
Le haut-commissaire a signifié par courrier aux responsables politiques du pays cette décision. 

Une mesure qui ne se justifie plus

"Aujourd’hui, les taux d’incidence démontrent que le risque de contamination est plus élevé localement et que les restrictions de la liberté d’aller et venir n’emportent aucun risque sanitaire lourd" explique Patrice Faure pour justifier cette décision. 
Les motifs impérieux avaient été mis en place au début de la crise sanitaire pour tenter de protéger la Nouvelle-Calédonie alors exempte de Covid. Mais la pandémie a rattrapé le pays et ces mesures ne se justifient plus. 

Maintien de l’isolement

Reste que pour venir en Nouvelle-Calédonie, plusieurs conditions resteront en vigueur. Il faut déjà être pleinement vacciné, subir un dépistage du Covid à l’arrivée et pour l’heure, observer une septaine, à domicile ou dans un hôtel. 
Des mesures qui selon le haut-commissaire "continueront de garantir la robustesse de l’équilibre sanitaire actuel". 

A quand l'ouverture du ciel ?

Du côté du gouvernement local, il va désormais falloir s’adapter. Le dispositif doit être étudié en réunion de collégialité mardi 2 novembre. Rappelons que les vols à destination ou en provenance de la Nouvelle-Calédonie restent soumis à des réquisitions du gouvernement. L’ouverture des frontières est pour le moment prévue au 31 décembre.
Les Calédoniens attendent toujours une plus grande ouverture du ciel, avec notamment l’autorisation de se rendre en Australie ou en Nouvelle-Zélande, deux pays voisins qui ne nous ont pas encore ouvert leurs frontières. 
Plus d’informations à venir
Lire ci-dessous le courrier envoyé par Patrice Faure :  

Le point avec Brigitte Whaap 

©nouvellecaledonie