La rentrée scolaire n’est pas passée inaperçue ce lundi matin au lycée Pétro Attiti. Une opération anti-stupéfiants menée par la police nationale en coopération avec les douanes et la police municipale de Nouméa. De petites quantités de cannabis ont été saisies.
L’opération surprise a débuté dès 7h ce lundi 21 juin au lycée Pétro Attiti.
Appuyés par les douanes et les polices nationale et municipale, l’équipe cynophile intervient et les chiens repèrent les sacs suspects. Les policiers cherchent des traces d'éventuels stupéfiants.
De petites quantités de cannabis trouvées
A l’entrée principale du lycée, les forces de l’ordre procèdent aux fouilles. Tous les élèves sont scrupuleusement contrôlés. Et rapidement, l'opération se révèle positive. Une petite quantité de cannabis est retrouvée dans le sac d’une jeune fille.
" Là, c’est de la simple détention. Si elle n’a aucun antécédent, en général, ça se tourne vers des injonctions thérapeutiques qui sont plus pur les inciter à arrêter d’utiliser ça" explique Christophe Chaille, chef du groupe de lutte contre les stupéfiants à la police nationale. "Maintenant, si elle est déjà fichée pour ça, ça peut aller plus loin".
La lycéenne, mineure, devra s’expliquer au commissariat en présence de ses parents.
Bilan de l’opération : une centaine de lycéens contrôlés et de petites quantités de cannabis saisies.
Un objectif pédagogique
"C’est une démonstration qui est utile. Effectivement, c’est assez éducatif de toute manière de montrer aux jeunes que les produits illicites, c’est illicite, donc ce n’est pas autorisé par nature" explique Carine Blanc Escario, proviseure du lycée Pétro Attiti. "Et nous, nous accompagnons ce type d’opérations aussi par des séances d’éducation à la santé, parce que ça, c’est nécessaire aussi".
Cette opération anti drogue intervient sur réquisition du procureur de la République dans le cadre de la cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants.
" Quand c’est en milieu scolaire comme ça, c’est surtout un objectif pédagogique, c’est certain" explique Christophe Chaille. "Après, ça fait partie de la lutte contre les stupéfiants d’une manière générale. Tout le monde sait qu’on a un problème de cannabis en Nouvelle-Calédonie et c’est pour essayer de les prendre jeunes, d’avoir ce côté éducatif jeunes pour que plus tard, ça ait un effet".
Ce type d’intervention en milieu scolaire est amené à se renouveler ponctuellement.
A suivre, le reportage de Sheïma Riahi et Cédric Michaut