A quai depuis fin janvier, en raison d’une sérieuse panne, le navire à grande vitesse n'est toujours pas opérationnel. Deux moteurs sur quatre sont toujours hors service : l’un nécessite d’importantes réparations, l’autre a dû être remplacé.
Le diagnostic est posé. L’heure est désormais aux réparations, sur le quai Fed, à Nouméa. Elles concernent plus précisément un moteur cassé, que l’équipage du Betico vient d’extraire dans des conditions pour le moins épiques.
Loreleï Aubry et Cédric Michaut ont suivi les coulisses du chantier
Pas encore de date pour la reprise des rotations
Le nouveau moteur arrive tout droit d’Australie. Mais avant de l’installer, il a « fallu découper le pont supérieur pour permettre de sortir le moteur (cassé) avec la grue », précise Louis Daelman, responsable technique du navire.
Dans la salle des machines, la mission du jour consiste à l’aligner sur le reste de la chaine de propulsion. A cela s’ajoute le remontage de tous les circuits qui nécessiteront encore quelques jours. Mais les perspectives quant à une reprise des rotations restent floues.
Un spécialiste en provenance d’Allemagne
Car une 2ème panne subsiste au niveau du réducteur. « On est dans l’attente du technicien allemand, qui est le seul autorisé à venir sur ces appareils-là, précise Edouard Castaing, le directeur de la Sudiles, qui exploite le Betico. Pour le moment, on est en train de discuter pour trouver un vol le plus tôt possible. Donc en fonction dont tout cela va se goupiller, soir on repart sur 3 moteurs sur une période en attendant que le technicien arrive, soit s’il arrive assez tôt on pourra enchainer les travaux. »
80 000 passagers par an
Ces travaux auront été aussi l’occasion d’un grand nettoyage du salon passagers. Une initiative plus que bienvenue pour un navire qui transporte en moyenne 80 000 personnes chaque année.