Le boulodrome du Ouen Toro désormais ouvert à tous

Les amateurs de pétanque ont un nouveau terrain de jeu au Ouen Toro. La ville de Nouméa a repris en charge ce terrain, réservé aux adhérents auparavant. La décision fait suite au manque de terrains disponibles après les intempéries du début d’année et à la fermeture de celui de N’Géa. 

Les amateurs de pétanque sont soulagés. "Nous, on allait à l’Anse-Vata et c’était très convivial, après la mer nous a empêchés d’y retourner. Donc on s’est retrouvé à jouer à l’Eau vive et puis on se demandait où on irait s’ils enlèvaient ce terrain, raconte Michelle Mori, une habituée. Puis, ils ont ouvert ce terrain et on est très content d’y être, c’est un très beau terrain avec de l’ombre quand on joue, nous les anciens."

Un projet d'agrandissement du parc de jeu

C’était aussi un constat de la ville de Nouméa, les amateurs de pétanque ne savaient plus où aller jouer. Les intempéries et l’érosion ont détruit le boulodrome de l’Anse-Vata, celui de N’Géa ferme à cause du projet d’agrandissement du parc de jeu. La mairie décide alors d’ouvrir à tous le boulodrome du Ouen Toro. "Les adhérents vont quand même pouvoir s’entraîner, l’objectif ce n’était pas de mettre le club à la porte. Certaines pistes seront réservées pour les membres ainsi que des créneaux d’utilisation. En plus ça leur allège les charges car la Ville va les reprendre entièrement", explique Alan Boufenèche, directeur de la vie sportive de Nouméa.

Les précisions d'Ondine Moyatea avec Brigitte Whaap et Christian Favennec :

Jouer à la pétanque au Ouen Toro

La ville a aussi restauré le boulodrome à côté de la maison de quartier de Sainte-Marie. On compte actuellement 26 terrains dans la ville. Certains habitants, comme au 6e km, ont aménagé leur propre terrain. Ils aimeraient que la ville en fasse plus notamment en termes de sécurité. D’ailleurs ces boulistes ont décidé d’interdire l’alcool et la musique sur leur terrain et ainsi pratiquer la pétanque sans déranger les habitants du quartier.

Le reportage complet de Brigitte Whaap et Christian Favennec :