Le Conseil économique social et environnemental se penchait ce mercredi sur l’avant-projet de délibération relatif à l’heure légale en Nouvelle-Calédonie. Et c’est un avis défavorable au changement d’heure qui a été rendu.
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Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) n’a pas suivi les commissions du développement économique et des mines, qui avaient rendu en mai un avis favorable au changement d’heure.
Ce mercredi, le conseil réuni en séance plénière, a émis un avis défavorable à la modification de l’heure légale. l'avis reste consultatif et le vote a été serré : 12 voix pour, contre 15 voix défavorables au texte. « Quand on change de fuseau horaire, il y a effectivement des répercussions qui se font jour. Les débats ont été parfois vifs », souligne le président du Cese, Daniel Cornaille, soulignant - comme les commissions en mai dernier - le manque d'études d'impact sur le sujet.
Le projet de texte soumis par le gouvernement prévoit une entrée en vigueur, si le congrès l'adopte, au 1er décembre, afin de laisser aux institutions, aux entreprises et aux particuliers le temps de s’y préparer. Concrètement, il s’agit d’ajouter douze heures, contre onze à l’heure actuelle, au temps universel, tel qu'il est déterminé par l'observatoire de Paris.
Le gouvernement attend de nombreuses retombées positives de cette mesure : amélioration de la qualité de vie, de la sécurité, réduction de la consommation d'énergie mais aussi impact sur la relance économique.
Daniel Cornaille, au micro de Stéphanie Chenais :
Ce mercredi, le conseil réuni en séance plénière, a émis un avis défavorable à la modification de l’heure légale. l'avis reste consultatif et le vote a été serré : 12 voix pour, contre 15 voix défavorables au texte. « Quand on change de fuseau horaire, il y a effectivement des répercussions qui se font jour. Les débats ont été parfois vifs », souligne le président du Cese, Daniel Cornaille, soulignant - comme les commissions en mai dernier - le manque d'études d'impact sur le sujet.
Des retombées économiques attendues
Le projet de texte soumis par le gouvernement prévoit une entrée en vigueur, si le congrès l'adopte, au 1er décembre, afin de laisser aux institutions, aux entreprises et aux particuliers le temps de s’y préparer. Concrètement, il s’agit d’ajouter douze heures, contre onze à l’heure actuelle, au temps universel, tel qu'il est déterminé par l'observatoire de Paris.
Le gouvernement attend de nombreuses retombées positives de cette mesure : amélioration de la qualité de vie, de la sécurité, réduction de la consommation d'énergie mais aussi impact sur la relance économique.
Daniel Cornaille, au micro de Stéphanie Chenais :
Daniel Cornaille à propos du changement d'heure