Le 13 octobre dernier, le gouvernement adoptait un avant-projet de loi du pays sur le télétravail. Un cadre juridique qui s'appuyait notamment sur un sondage mené par la Direction du travail et de l'emploi. A la demande de l'exécutif, le Cese s'est penché sur ce dossier ce matin.
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Le Conseil économique, social et environnemental s’est réuni en séance plénière ce matin à l’hôtel de ville de Dumbéa. A l’ordre du jour notamment, l’examen d'un projet de loi du pays relatif au télétravail dans le secteur privé. Une demande du gouvernement, car la crise sanitaire a mis en lumière un vide juridique en la matière.
Une formation obligatoire au télétravail
Après étude des textes, la commission de l’enseignement, de l’éducation, du travail et de la formation propose notamment les recommandations suivantes :- prévoir une formation obligatoire au télétravail pour l’employeur et le ou la salariée,
- inviter les partenaires sociaux à négocier dans le cadre d’un accord interprofessionnel,
- limiter le télétravail à une quotité maximale de télétravail par rapport au présentiel,
- ajouter un nouveau point prévoyant « La formalisation de l’acceptation ou du refus adressé aux parties »,
- allonger le délai de réponse de l’employeur à un mois.
Également pour le secteur public
Le gouvernement a également saisi le Cese concernant un projet de loi du pays relatif à la mise en place du télétravail, mais dans le secteur public cette fois. Une demande accompagnée de la délibération d’application.Prise en charge de l'équipement nécessaire
Pour le secteur public, la commission de l’enseignement, de l’éducation, du travail et de la formation a également formulé des recommandations, à savoir :- utiliser le terme « activités » plutôt que « fonctions » dans l’ensemble du texte d’application ;
- et à l’instar du secteur privé, prévoir la prise en charge par l’employeur de l’équipement nécessaire à l’exercice des activités en télétravail.