Le chemin de croix du Covid long

Après la réanimation en unité Covid, la rééducation peut-être longue et les séquelles bien présentes. Une problématique à laquelle la Nouvelle-Calédonie est confrontée. Témoignage.

C'est le lot quotidien de nombre de patients atteints de formes graves du Covid. Ils entament un long chemin de rééducation après la réanimation. Des patients très affaiblis, amaigris, comme Marie, mère de deux enfants. Depuis sa sortie de l’hôpital, elle suit des séances de réhabilitation respiratoire. Objectif de cette phase de rééducation : réhabituer son corps à l’effort.

La maladie

Marie, une femme sportive de 43 ans, s’est retrouvée du jour au lendemain en soins intensifs. Et ce séjour l'a affaiblie, 9 kg en moins. "Je suis restée onze jours en réanimation et en soins intensifs. J'ai ensuite été transférée à la clinique Kuindo-Magnin pour réapprendre à respirer", explique Marie.

Les séquelles

De nombreux patients victimes du coronavirus se voient prescrire après leur hospitalisation des séances de kinésithérapie. Marie, elle, prend très au sérieux ces exercices respiratoires, car il est difficile de vivre avec ces séquelles. "Tout ce qu'on avait l'habitude de faire change. Il faut prendre conscience qu'on a plus la même forme qu'avant ", poursuit Marie. Face à la maladie, il n’y a pas de surhomme et la Covid-19 n’épargne personne. Elle peut même changer les hommes.

Retrouvez le reportage complet de William Lecren :

Les séquelles et la rééducation après un Covid grave