Les chocolatiers ont mis à profit leur savoir-faire, pour combler les Calédoniens en ce week-end de Pâques. Ils étaient nombreux à se ruer dans les boutiques spécialisées, une chance pour les artisans qui ont souffert de la crise sanitaire.
Ce sont des litres de chocolats qui sont nécessaires, à la confection des diverses préparations de Pâques. Un travail artisanal, qui requiert minutie et précision. « La masse de chocolat, on va l’emmener à 35 degrés, pour faire fondre tous les éléments », explique Sébastien Huber, gérant d’une boulangerie pâtisserie de Nouméa.
Le reportage de Louis Perin et Claude Lindor :
300 kg de chocolat
Une fois le chocolat à température, Sébastien Huber et son collègue passent à l’étape suivante : le moulage. Oeuf, poules, canards ou encore lapins, le moulage, c’est tout un art. Depuis trois semaines, quatre pâtissiers de cette petite entreprise de Nouméa travaillent d’arrache pied. Objectif : assurer la production de 300 kg de chocolat, pour le week-end de Pâques.
Une fois les chocolats démoulés et triés, ils sont ensuite collés un à un, avant d’être répartis dans l’une des trois boutiques de l’artisan. Des boutiques ouvertes pendant le confinement, mais qui ont accusé un recul de chiffre d’affaires de 30%. Les ventes du week-end pascal, sont donc les bienvenues. « Grâce à Pâques, on va sauver le mois de mars. On devrait récupérer la perte suite au confinement », poursuit le professionnel.
Malgré tout, le second confinement s’est mieux déroulé que celui de l’année dernière pour l’artisan. Les 27 emplois de l’entreprise, ont d’ailleurs été sauvegardés.